jeudi 12 avril 2007 par Fraternité Matin

L'Association des chefs traditionnels de Yamoussoukro dénommée Agoua qui regroupe les chefs de village Akouè et Nanafouè, organise pour le samedi prochain, à la Fondation Félix Houphouet- Boigny, la cérémonie d'investiture du président de cette association. La cérémonie, placée sous le parrainage du Président de la République Laurent Gbagbo, n'est pas du goût de Nanan Yablé Kouadja 2, chef du village de Yamoussoukro et chef de canton par intérim et de ses notables. Au cours d'un point de presse animé par son secrétaire général, M. Kouassi Yao Maurice, en sa présence à son domicile, son porte-parole a indiqué que le groupe Akan repose depuis des lustres sur une société traditionnelle qui obéit à une structuration précise. Qui part du roi, des chefs de canton jusqu'aux chefs de village et notables. C'est dire que les chefs de village dépendent sur le plan hiérarchique, des chefs de canton. C'est pourquoi il comprend difficilement le rôle que va jouer le président des chefs de village qui va être intronisé par l'autorité suprême qu'est le Président de la République. Cette initiative est dangereuse, selon M. Kouassi Maurice, en ce qu'elle constitue une menace et donc une source de remise en cause, voire un bouleversement de toute la société Akan et en particulier du Baoulé. Comme l'a souligné le porte-parole de Nanan Yablé Kouadja 2, le roi Nanan Anougblé qui est le roi de tous les Baoulé vient d'être saisi de cette affaire. Il entend se prononcer à cet effet dans les jours à venir. C'est pourquoi, il a lancé un appel aux organisateurs afin de surseoir à cette investiture. Aux chefs de village Akouè, il a aussi profité de l'occasion pour leur demander de ne pas s'inscrire dans cette démarche qui n'engage que leurs auteurs.
Notons que plusieurs notables étaient aux côtés du chef Nanan Yablé Kouadja 2, notamment Nanan Konan Ouffouet, Afin, Agou, Yao Koffi, Kouadio Yao Gaston, Singuin Kra, Gondo N'da, Goumo.
N'Dri Célestin
Correspondant régional
Pays profond
M'BAHIAKRO. Depuis plus de deux ans, les habitants de M'Bahiakro ne regardent plus la télévision ivoirienne. Faute d'images. Une panne technique est à l'origine de l'interruption des images. Seules les personnes détentrices d'antennes paraboliques ont ce privilège. Certains habitants ont confié que malgré cette situation, ils continuent de payer des redevances à la radiodiffusion télévision ivoirienne. L'on y capte aussi difficilement la radio nationale. Et les journaux parviennent avec beaucoup de retard dans cette localité. On le voit, nombreux sont ceux qui peinent pour s'informer. Divo. Les élèves membres de la FESCI de Divo ont assiégé la mairie, paralysant tous les services, récemment, aux environs de 10h. Selon des agents, ce mouvement fait suite à la réponse négative donnée à leur demande d'aide adressée au maire pour se rendre à leur précongrès à Abidjan. Il a fallu l'intervention des forces de défense et de sécurité qui ont dû utiliser des grenades lacrymogène pour les disperser. Selon le coordinateur et le premier vice-coordinateur de la FESCI, Akpêtrê et Toukpo Fatcha, à la suite des affrontements avec les forces de défense et de sécurité, six d'entre eux ont été blessés et admis dans une clinique. Ils soutiennent avoir été enfermés dans l'un des bureaux de la mairie pour être battus. Mais ils indiquent ne rien à voir avec les forces de défense et de sécurité. C'est avec le maire que nous avons affaire, affirment-ils.

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