La Fédération ivoirienne de tennis organise son assemblée générale élective ce samedi. Me Georges Ngoan, candidat unique, partira à cette A.G.E fort du soutien de 29 clubs sur les 30 régulièrement affiliés à la FIT. Le président sortant interprète sa candidature unique comme la preuve de la reconnaissance par les clubs de la qualité du travail qu'il a abattu pendant son mandat. «Le fait que je sois candidat unique atteste que les clubs et les présidents de clubs ont bien compris que le plan de relance du tennis en Côte d'Ivoire est bien en marche. C'est donc pour nous permettre de continuer notre mission qu'ils nous ont massivement fait confiance», affirme Me Georges Ngoan.
Il explique également l'engagement des clubs à ses côtés par l'effet de la méthode participative. Car les présidents de clubs sont non seulement membres du conseil d'administration de la Fédération mais aussi leurs associations organisent également des tournois (Tournois du Vallon, du Lycée technique, du Sporting club, d'Abengourou, etc.) . Les autres chantiers plaident aussi en faveur du président sortant. Des courts ont été réhabilités pour permettre aux amoureux de la petite balle jaune de s'exprimer. Au niveau de la formation des formateurs, la Côte d'Ivoire peut se vanter d'avoir trente entraîneurs de niveau 1 et quatre de niveau 2.
Au niveau arbitral, Assouan Ekué fait la fierté du pays. Présent à Wimbledon l'année dernière, il sera cette année à Roland Garros pour porter haut le flambeau de la Côte d'Ivoire. Le travail entamé par la fédération pour rendre ce corps plus performant se poursuit sur toute l'étendue du territoire national. Ici, il convient de noter la principale difficulté d'avoir des arbitres internationaux. De nombreux arbitres sont certes bons, mais ils ne parlent pas l'anglais qui est la langue usitée au niveau de la fédération internationale et des tournois majeurs. Les écoles fédérales qui ont pour vocation d'aider à la relève sont une réalité. Leur extension à l'intérieur du pays constitue un grand chantier pour les prochaines années. Grâce au travail effectué dans ces écoles, les frères Cavalero (Corali et Eric) ont été retenus pour prendre part au championnat d'Afrique des juniors.
R.O.V