jeudi 12 avril 2007 par Notre Voie

Le réseau Ouest-africain pour l'édification de la paix (WANEP) de Côte d'Ivoire a présenté hier, à l'hôtel du district d'Abidjan, en présence de M. Abou Moussa, représentant spécial adjoint de l'ONUCI, son plan d'action stratégique 2007-2009. Ce plan qui comprend six projets (formation des ong membres du réseau pour l'essentiel et des autres ong de la société civile) va coûter, selon les organisateurs, 71. 850.000 fcfa. Mais le projet phare de l'ong, c'est la campagne de sensibilisation qu'elle mènera du 7 mai au 4 juin prochain dans 10 villes (Abidjan, Tiassalé, Toumodi, Bongouanou, bondoukou, Niakara, Korhogo, Odienné et Duékoué) ivoiriennes pour instruire les populations de ces villes sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et leur implication dans la résolution des conflits et de prise de décision.
Mme Yoli Bi Marguerite, coordonnateur national de WANEP-Côte d'Ivoire entend pour ce faire s'appuyer sur deux textes : la résolution 1325 de l'ONU et la Convention contre l'élimination de toute sorte de discrimination à l'égard de la femme (CEDEF). Selon Mme Yoli Bi, il s'agira d'expliquer aux femmes de ne plus regarder les hommes se battre sans chercher à trouver des solutions. En faite, la 1325 adopté en octobre 2000, exhorte en son article 8, les parties à un conflit d'adopter des mesures visant à appuyer les initiatives de paix prises par les femmes. Dans la même veine, l'article 12 de la même résolution exhorte les parties à un conflit à tenir compte des besoins particuliers des femmes et des petites filles en matière de conflit, paix et sécurité.
Pour le coordonnateur de WANEP-Côte d'Ivoire, il faut aussi faire en sorte que la petite fille puisse réussir à l'école au même titre que le jeune garçon. Ce qui fait que les jeunes filles ne réussissent pas à l'école, c'est qu'elles sont occupées à faire les travaux ménagers une fois rentrées de l'école. Or, les jeunes garçons, eux, sont libres d'étudier après l'école, a-t-elle expliqué. WANEP ira également vers les autorités ivoiriennes pour les sensibiliser sur la nécessité d'accroître la participation des femmes au niveau des instances de décision concernant le règlement des conflits et le processus de paix. C'est ce que recommande les articles 2 et 9 de la résolution 1325.




Coulibaly zié Oumar

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