jeudi 12 avril 2007 par Notre Voie

Au cours de la première session ordinaire du conseil général de Soubré qui s'est tenue à Grand-Zattry, Notre Voie a rencontré le président Miaka Ouretto. Il explique, dans cet entretien, les raisons des sessions tournantes et présente les projets réalisés en quatre ans d'exerciceNotre Voie : A quoi répond les sessions tournantes que vous organisez dans les différentes sous-préfectures du département ?
Miaka Ouretto : De mon point de vue, c'est une méthode plus efficace pour se rapprocher au maximum de la population pour lui faire le rapport de ce qui a pu se faire au cours de ces dernières années. Et quand vous êtes dans une localité, les populations ont l'occasion de voir d'elles-mêmes ce qui a été concrètement fait. Je crois que c'est plus pratique et plus sincère. Cela traduit également notre volonté d'être au service de nos concitoyens.
N.V. : Après quatre ans d'exercice, comment se porte le département de Soubré ?
M.O. : Globalement, le développement de Soubré est en marche. Mais, en la matière, chacun avance à son rythme et chacun travaille selon ses méthodes. Soubré avec ses six sous-préfectures est un département très vaste. C'est pourquoi les efforts qui ont été consentis sur les quatre années d'exercice avoisinent un volume global d'un peu plus de deux milliards de francs CFA. Nous avons fait l'effort pour répartir de la manière la plus équitable ces investissements sur l'ensemble du département.
N.V. : A écouter la population, il reste beaucoup à faire dans le département M.O. : Bien évidemment, nous sommes à une phase expérimentale des conseils généraux. Et tel que sont présentés aujourd'hui les conseils généraux, il y a beaucoup qui a été fait. Nous sommes plus proches de la population et nous avons plus de moyens, donc la population est en droit de revendiquer parce que les besoins sont énormes. Les besoins en infrastructures de santé, infrastructures routières et scolaires sont le dominateur commun à tous les départements de Côte d'Ivoire. N.V. : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans la réalisation des projets ?
M.O. : Dès notre prise de fonction en 2003, nous avons élaboré un projet de budget de sept milliards. Nous n'avons pu bénéficier, du fait de la guerre, que de huit cent soixante quatre millions en investissement et en fonctionnement. Du coup, nous sommes obligés de revoir à la baisse nos données. Mais entre temps, la population qui vous a vu passer et à qui vous avez promis, par exemple, sept établissements ne comprend pas qu'à la fin vous êtes à trois établissements. Elle va dire que vous n'avez rien fait. C'est pourquoi il faut être plus proche d'elle pour lui expliquer le retard des projets et pourquoi certains projets n'ont pas été réalisés.



Robale Symphorien

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