jeudi 12 avril 2007 par Nord-Sud

Une simple contribution. C'est ainsi que le ministre Diby Koffi Charles présente lui-même son ouvrage intitulé Management des services publics : Retour d'expérience des raisons d'espérer. Samedi, au moment où se formait le nouveau gouvernement de Soro qui l'a promu au poste de ministre de l'Economie et des Finances, se déroulait également au Novotel la cérémonie de dédicace de son ouvrage. Arrivé pratiquement à la fin des débats organisés sur le sujet de la moralisation de l'administration soulevé par son livre et animé par le Pr. Urbain Amoa, le ministre a modestement présenté ses ambitions. J'ai voulu rendre hommage aux agents du Trésor et à la procédure qui y a été mise en place pour me faire connaître. C'est-à-dire l'appel à candidature. En venant au Trésor j'avais une vision de l'administration que j'ai voulu mettre en ?uvre. Le résultat est là. Il n'est pas l'excellence que nous avons recherché, mais c'est un essai à travers lequel nous avons voulu jeter les bases d'un débat pour une administration efficace, a-t-il lancé sous un tonnerre d'applaudissement. Le porte-parole des éditeurs (NEI et CEDA), Kacou Venance a situé la pertinence du thème de l'ouvrage. Il présente un grand intérêt pour chacun de nous, a-t-il soutenu. Il a salué l'entrée du ministre Diby dans ses écuries avant de plaider pour qu'il y ait un tome 2 de Management des services publics. Le livre - témoignage de l'argentier national préfacé par le président de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, tente de répondre à une question précise. Comment gérer efficacement une administration publique dans un contexte où tout incite à la corruption, au copinage, à la délation, à l'absentéisme, au tribalisme, au favoritisme, à la gabegie etc. ? Sans prendre de gants, il commence par faire remarquer que rien ne sera possible tant que des plaies que sont la notion de l'heure africaine, le grandfrèrisme etc ne seront pas bannis. Diby propose une administration qui tient certes compte des réalités traditionnelles sans toutefois en faire des pesanteurs. Au cours de notre carrière qui s'est déroulée dans presque tous les services du Trésor aussi bien à Abidjan qu'à l'intérieur du pays, nous avons compris que certaines habitudes négatives étaient ancrées dans les pratiques en situation professionnelle. Quand nous l'avons pu, à des niveaux très modestes, nous avons essayé d'impulser un changement () L'enjeu sous-jacent réside en ce que le succès possible de l'expérience commune pourrait faire boule de neige pour d'autres services publics de Côte d'Ivoire d'Afrique et d'ailleurs, propose-t-il.

Djama Stanislas

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