jeudi 12 avril 2007 par Le Matin d'Abidjan

Le siège de l'Ong Afri-Japan, sis à Cocody, a abrité hier en fin de matinée, une sympathique cérémonie consacrant le renforcement des liens entre cette structure et le Congrès panafricains des jeunes et des patriotes (Cojep). Il s'est agi, en effet, de la signature d'une convention entre ces deux structures à l'effet de lutter contre la pauvreté chez les jeunes ivoiriens. C'est Ferdinand Bléka, en sa qualité de président d'Afrijapan, qui le premier, plantera le décor. Il expliquera qu'il y a un peu plus de six mois qu'il a reçu une demande du Cojep pour appuyer des projets d'insertion des jeunes. Et après étude, ses collaborateurs et lui ont retenu dans un premier temps, celui de la commercialisation du riz. A l'en croire, trois raisons ont guidé leur engagement. Premièrement, le projet cadre avec l'un de leurs objectifs majeurs, à savoir, le soutien aux projets de développement en Afrique. Ensuite il permettra de réduire l'indice de pauvreté et accroître par la même occasion, l'espérance de vie sur le continent. Enfin, le projet est une action ciblée sur les jeunes et les femmes, les couches sociales les plus défavorisées dont Afrijapan fait une priorité des priorités. C'est pourquoi Bléka, qui dit avoir été séduit par la grande organisation du Cojep, s'est engagé à lui offrir 3000 tonnes de riz et 3 fourgonnettes pour la livraison du riz à domicile. Mais dans un premier temps, il livrera 50 tonnes déjà disponibles d'ailleurs et tient à la disposition de Blé Goudé et les siens, un fonds pour assurer sur un an, le loyer du magasin de stockage du riz. La phase d'observation du projet pilote durera trois mois, à l'issue desquels, une évaluation sera faite pour corriger éventuellement les failles. Sur sa lancée, le patron d'Afrijapan a déclaré que son action investira également le vivrier pour accompagner efficacement le riz. Pour finir, l'homme a émis deux souhaits. Ceux de voir les projets s'étendre aux jeunes de l'intérieur du pays et que tous les jeunes deviennent dans peu de temps, des grossistes dans le secteur de la distribution du riz en Côte d'Ivoire. Prenant à sa tour la parole, le président du Cojep s'est dit heureux devant la grande disponibilité de Ferdinand Bléka à l'égard de ses jeunes concitoyens. Car a-t-il expliqué que : " nous défendons la République pour que les jeunes puissent être à l'abri du minimum vital. C'est à cette seule condition qu'ils resteront dignes et indépendants d'esprit. " Et pour lui, le projet de la commercialisation du riz est une occasion pour les jeunes de ne plus tendre la main, convaincu qu'il est que " l'argent ne se trouve pas seulement dans les bureaux ". Poursuivant, Blé Goudé, comme pour répondre aux craintes de Bléka, a promis faire en sorte que le Cojep mérite amplement la confiance placée en lui. La signature des documents, qui a aussitôt suivi le bref speech du leader des jeunes patriotes, a mis fin à la cérémonie.

Géraldine Diomandé

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