mercredi 30 mai 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Après sa brillante élection à la tête de l'Etat français, Nicolas Sarkozy a fermement renouvelé "sa rupture" avec les vieilles habitudes maternelles de l'Elysée, depuis l'avènement de la 5e République française Dans ce "volontarisme" diplomatique en direction de l'Asie, et particulièrement de l'Afrique, Nicolas Sarkozy doit jouer à la "prudence". En ce qui concerne l'Asie, ce continent n'a pas le même regard du droit de l'homme, que la France. Sur ce front asiatique, Nicolas Sarkozy doit éviter les spéculations politiques. La Chine, l'Inde, le Pakistan, le Japon, sont des pays très attachés à leur "révolution" culturelle, lorsqu'on tient compte de la manière dont ces pays asiatiques ont accédé à l'indépendance. Ce qui se fait aujourd'hui dans ces pays, est le résultat d'un long "combat" historique, et d'une "longue maturation" politique C'est la même ambition en Arabie Saoudite et en Corée du sud, soutenue par de fortes théories idéologiques. C'est bien dans ces secrets asiatiques, sans imposer la tendance "d'assistanat français" que Nicolas Sarkozy pourrait tirer des avantages économiques. A vrai dire, la "rupture" préconisée par Nicolas Sarkozy ne provoque aucune attention particulière, sur l'échiquier du continent asiatique. C'est un bloc uni. Devant cette conclusion réaliste, la mission de Nicolas Sarkozy doit se limiter à "récupérer" les avantages économiques de l'Asie. Et la face de la France changera. Car l'Asie n'a pas de problème de 35 heures de travail, reste le symbole du courage, et du travail bien fait En direction de l'Afrique, Nicolas Sarkozy, connait l'histoire africaine de la France de 1958 à 1962 au prix de l'indépendance africaine. Au Bénin, en Côte d'Ivoire, en Guinée-Conakry, à Madagascar se trouvent l'économiste Boni Yahi, le très rusé politique Laurent Gbagbo, le pro-Américain Marc Ravalomanane, et le trio infernal politico-militaire Lansana Kouyaté, Lansana Conté, Sidia Touré, à la tête d'un pays de 50 ans d'indépendance. Nicolas Sarkozy n'avait que 2 ans A Cotonou, Abidjan, Conakry, Antananarivo, tout comme à Bamako, le président français doit jouer au faiseur de paix. Une telle attitude politico- diplomatique de Nicolas Sarkozy rencontrera un écho favorable auprès de ces capitales, qui enregistrent avec la France, des échecs dans différents domaines, économiques, politiques, et militaires. Dans sa mission de "mieux faire" en Afrique francophone ou ailleurs, comme le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, la Libye, le Soudan, Nicolas Sarkozy doit se mettre au dessus de toute pesanteur idéologique pour régler les "causes perdues". Il faut aider Nicolas Sarkozy, dans son "ambition" de redonner la "vraie identité? à la France. En ce qui concerne, en tout cas, les 53 Etats d'Afrique, la France doit faire attention à leur compétence institutionnelle, et ne pas déstabiliser la hiérarchie constitutionnelle. C'est à ce prix, que Nicolas Sarkozy qui n'aime pas le clientélisme, réussira sa "rupture" en Afrique, où la France a le droit de se repositionner pour ses intérêts, mais dans la stabilité et la paix./.

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