samedi 9 juin 2007 par Le Nouveau Réveil

La Confédération africaine de football a rendu depuis mercredi dernier son verdict sur la crise à l`UFOA. Une décision qui demande au président sortant Jacques Anouma de demeurer à son poste jusqu`à la fin de son mandat. C`est-à-dire jusqu`en avril 2008. La décision de la CAF, si elle se limitait à cela, aurait permis de dire que le président Issa Hayatou et son équipe ont choisi la voie de la légalité. Malheureusement, l`instance suprême du football africain a créé le flou, en validant l`élection, à Accra, du dissident Amos Adamu, ce qui légitime cette dissidence. Mieux, Amos Adamus est appelé à succéder à Jacques Anouma, à la fin de son mandat. Après analyses, il se dégage que la CAF n`a pas choisi le camp de la légalité. Le président Jacques Anouma a été subtilement poussé à la porte de sortie. En demandant au président de la FIF de partir, le CAF aurait été confrontée à la légalité et aurait eu simplement la FIFA sur son dos. Cette équation a été contournée par la décision d`amener Anouma à terminer son mandat. Dans un tel environnement déjà pollué par cette crise, le président Jacques Anouma aura-t-il la détermination et la motivation nécessaires pour remplir sa tâche à côté de ses pairs qui l`ont "traité" ? Le président Jacques Anouma avait indiqué qu`il ne serait pas l`homme par qui l`UFOA allait connaître l`éclatement. L`occasion est donc indiquée de rendre dignement sa démission. Un peu comme à l`image de "la mère de l`enfant" qui avait demandé au roi Salomon de ne pas diviser son fils. Se donner en sacrifice pour l`unité de l`UFOA serait un acte fort, et qui n`enlève rien ni à la qualité de l`homme, ni à ses ambitions. Au contraire, le président Anouma aura la latitude de donner la preuve de ses compétences, au plan national et international. Au niveau national, beaucoup reste à faire. Si les Eléphants donnent satisfaction, le chantier de la formation, de l`encadrement et aussi du football chez les jeunes est encore vaste et en friche. Le président de la FIF a besoin d`assez de temps pour relever ces défis. Sûrement que si un jour le destin de l`homme devrait le conduire à d`autres responsabilités au plan africain et international, personne ne pourrait l`arrêter. Jacques Anouma devrait donc démissionner de la présidence de l`UFOA pour ne pas voir sa dignité bafouée.
De Bouaffo

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