Dans quelques mois, la capitale du nord de la Côte d'Ivoire va vibrer au rythme du festival international de films documentaires, publicitaires et industriels de Korhogo. Une initiative du réalisateur ivoirien, Yéo Kozoloa, en collaboration avec l'Unartci et l'institut Goethe. Pour annoncer l'évènement de façon officielle, la salle de conférence de l'institution allemande a servi de cadre à un point de presse. C'était hier mercredi, en présence des organisateurs, des personnalités du monde du cinéma et du responsable de l'union nationale des artistes de Côte d'Ivoire, Gadji Céli. Avant de donner, plus amples détails sur le contenu de cette fête cinématographique, M. Yéo Kozoloa a situé l'objectif du Festiko 2007. Selon lui, le festival international de films documentaires, publicitaires et industriels de Korhogo vise à contribuer au regain de vitalité du secteur du cinéma et de l'audiovisuel en Côte d'Ivoire, à créer un cadre de rencontres entre professionnels, sans toutefois omettre le fait de faire de la ville touristique de Korhogo et sa région natale, un pôle de développement cinématographique, de partage et de réconciliation nationale. Avec un budget prévisionnel de près de 300 millions de Fcfa, le Festiko, au dire de son premier responsable, aura comme spécificité de développer l'esprit de créativité tout en contribuant à l'animation cinématographique et touristique de la région de Korhogo. ?' Le laps de temps qu'il durera (ndlr : il est prévu du 1er au 8 décembre prochain), cet important rendez-vous du 7ème art abritera des fora de réflexion, des tables- rondes et des ateliers, avec pour chacun des thèmes en rapport avec le cinéma et la réconciliation nationale. Les invités et professionnels du cinéma et de l'audiovisuel auront l'occasion de proposer des solutions pour un mieux- être du cinéma et de l'audiovisuel en Afrique'', dixit M. Kozoloa. A toutes fins utiles, il faut retenir que ce festival international rassemblera plus de 250 participants, experts et professionnels venus d'Afrique, d'Europe et d'Amérique.
Patrick Méka