lundi 19 novembre 2007 par Le Patriote

Le ministre de la Défense, Michel Amani, a assisté à la rencontre hebdomadaire au siège de l'institution sis à dioulabougou. C'était le vendredi dernier. Le ministre avait à ces côtés, le général de division français de la force licorne, Clément Bollée, le représentant du facilitateur de l'accord politique de Ouagadougou, Bouraïma Badini, les deux généraux des FDS et FAFN, Philippe Mangou et Soumaïla Bakayoko. Pour la première fois, le général Tiapé Kassaraté était présent à ces assises.
Répondant aux préoccupations de la presse, le commandant Karim Ouattara (FAFN), second du colonel Nicolas Kouakou du CCI, a indiqué que l'ordre du jour se rapportait sur trois sujets. L'adoption du procès verbal de la rencontre du 26 octobre dernier, la fluidité routière et la restructuration des armées. A propos de la fluidité routière, à en croire le Commandant en second du CCI, il a été question de faire des propositions par le CCI afin de rendre ce trafic plus fluide. Car dit-il, il existe un nombre pléthorique de points de contrôle ou check-point qui n'honorent pas le pays à l'extérieur. Cette nouvelle tâche serait désormais tenue par les forces de premières catégories. Quant à la restructuration des forces armées, elle peut s'entendre sur une longue période. Mais il y a des pistes à explorer, martèle le colonel Nicola Kouakou. C'est pourquoi ajoute-t-il, il faut nécessairement concilier l'économie à la sortie de crise, car avec l'accord politique de Ouaga, on tend vers une sortie durable de crise. A propos du débrayage du CCI à Bangolo, le commandant du CCI, Nicolas Kouakou, a affirmé que cette situation révèle une réalité. Le Centre de Commandement Intégré, attend toujours les moyens financiers pour l'exécution de ses tâches. Mais, conclut-il, tout est rentré dans l'ordre et le calme est revenu à Bangolo, en attendant que la situation financière soit débloquée.
Jacquelin Mintoh

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023