Arracher les journalistes à la précarité, à travers une Convention propre, applicable à tous les acteurs du secteur des médias. C'est ce que la presse a toujours souhaité avoir. Et le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, qui s'est constamment montré sensible à cette situation l'a incluse parmi ses priorités. Ce, en créant, en rapport avec son collègue de la Fonction publique, un Groupe de Travail sur la Convention Collective des Journalistes et professionnels de la Communication (GTCC). Pour la finalisation et la validation des travaux dudit groupe, un séminaire se tient depuis hier à Grand- Bassam. Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané qui parrainait la cérémonie d'ouverture a situé l'importance, pour les entreprises de presse, d'adopter cette convention : () Le développement d'une entreprise de presse ne peut se faire au détriment de la valeur humaine. Mon souhait est de parvenir à une Convention consensuelle pour arracher les journalistes à la précarité, car l'application de la Convention doit être une plus value pour les entreprises de presse , a- t-il affiché clairement, avant d'ouvrir les travaux. Quant à M. Touré Fankroban, Expert en dialogue social, il a exposé sur Le rôle de la Convention collective dans la pratique du dialogue social en milieu de travail, cas des entreprises privées de presse en Côte d'Ivoire . M. Goré BI Hué, Expert en économie des médias, lui, a édifié les délégués sur la situation économique "morose" de la presse ivoirienne, qui nécessite que les autorités apportent une aide conséquente à ce secteur d'activité. Les patrons de presse et le SYNAPP-CI, sous "l'arbitrage" du GTCC, poursuivent les travaux afin de parvenir à un document final, le samedi 15 décembre, date de clôture du séminaire.
Jean- Antoine Doudou