mercredi 2 janvier 2008 par Fraternité Matin

Les travailleurs de la zone rouge de Vridi, victimes des déchets toxiques, exigent d'être indemnisés au plus tard le 10 janvier 2007. Si rien n'est fait à cette date, ils entendent paralyser la zone industrielle de Vridi. Réunis au sein du Collectif des travailleurs des entreprises de Vridi victimes des déchets toxiques, ils l'ont fait savoir mercredi dernier lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Vridi. Sur 3000 membres du Collectif, seules 77 personnes, soit 2,5%, figurent sur la liste des victimes à indemniser. Alors que toutes les entreprises situées dans cette zone ont été indemnisées lundi dernier., s'est indignée, la présidente du Collectif, Mme Isabelle N'Gbé. Qui affirme que du 19 août 2006, date du déversement des déchets toxiques, jusqu'au 10 décembre de la même année, aucun travailleur de Vridi n'était informé sur la toxicité des produits déversés. Tous ont travaillé au minimum 8 heures par jour sans aucune mesure de protection. Il est donc inconcevable qu'ils ne soient pas pris en compte.
Les démarches entreprises par le Collectif auprès de la Cellule présidentielle chargée du suivi des catastrophes naturelles et des grandes endémies sont restées vaines. Au dire de Mme Isabelle N'Gbé, le vice-président de la Cellule, Pr. Boni, leur a fait comprendre qu'ils ne seront pas pris en compte en tant que victimes omises. Nous refusons d'être une fois de plus victimes de la mauvaise gestion du dossier des déchets toxiques. Nous crions notre ras-le-bol face à cette injustice , s'est offusquée la présidente du Collectif. Outre l'indemnisation des employés de la zone rouge, le Collectif souhaite la dépollution totale du site et la construction d'un centre de santé pour le suivi des personnes intoxiquées.


Nimatoulaye Ba

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