Si le Pdci ne présente pas des excuses publiques aux bété de Gagnoa, je vais porter plainte interpelle le président du club des amis de la refondation. Avant cette rencontre avec les journalistes à l'Hôtel Assonvon (Yopougon) quelques jeunes du Fpi ont réitéré ouvertement leur volonté à mettre un terme à tout attaque contre Laurent Gbagbo. Cela par tous les moyens. Le moment est venu pour montrer au Pdci-Rda que Gbagbo et le Fpi ont derrière eux des jeunes dévoués et qu'on ne peut plus insulter Gbagbo comme un vulgaire bandit. C'est un chef d'Etat a menacé un membre du club des amis à ses partisans. En réaction aux menaces d'emprisonnement de Kouadio Konan Bertin (KKB) la jeunesse du Pdci prévient : Que le Fpi sache que personne n'a le monopole de la violence. Nous réagirons. S'il y a un mort chez nous, de l'autre côté, il y aura le double clame la Jpdci. Comme on le voit l'heure, n'est pas à l'apaisement entre les jeunesses des deux partis. Ce qui fait planer l'affrontement. Avec la convocation, ce matin du président de la Jpdci devant le tribunal, les choses sont loin de revenir au calme. Depuis le déclenchement de cette affaire de ?'3000 baoulé tués à Gagnoa'' les jeunesses des deux bords ont noué avec les propos violents. Samedi dernier, à Yopougon, Anekoré Boniface a dépassé les bords. Il a injurié l'ex-chef de l'Etat, Henri Konan Bédié. Comme pour répondre à l'autre, Florent Yao Ebini de la Jpdci a interpellé le pouvoir sur les maux qui rongent l'Ouest surtout en période électorale. Le vice-président de la Jpdci est allé plus loin dans ses propos en faisant sortir ce qui peut être considéré comme une boutade. Dans ce pays, les preuves que les baoulé et les ressortissants du grand Centre ont toujours été spoliés existent. D'ailleurs, jamais on a vu les bété se lever pour dire le contraire . De telles déclarations mettent mal à l'aise les bété Pdci. C'est pourquoi, le Pdci doit ramener sa jeunesse à l'ordre pour éviter des sorties dangereuses et préjudiciables durant la campagne. Sinon dénoncer la misère et actes dont sont victimes des ivoiriens dans des régions dont ils ne sont pas originaires, c'est une réalité et cela est connu.
Alex Kleugnon