Une jeune femme de 27 ans répondant au nom de Sita, a connu une fin atroce dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 janvier aux environs de 4 h du matin à Marcory Anoumabo. Surprise dans son sommeil par un incendie qui a consumé le taudis dans lequel elle dormait, Sita y est morte calcinée. La cour commune composée de baraques où s'est déclaré l'incendie d'origine inconnue est située, non loin du terminus du bus 03, en face de la Citelcom au quartier Anoumabo. Les sapeurs pompiers de l'Indénié, alertés à 4 h 48, y sont arrivés 15 minutes plus tard. Ce n'est qu'après l'extinction du feu qui a ravagé toutes les baraques de la cour que les pompiers dans l'opération de déblai, ont découvert sous les décombres le corps entièrement calciné de Sita. Corps méconnaissable, mais rapidement identifié par les parents de la victime. Une autre victime gravement brûlée a été évacuée à la formation sanitaire de Marcory. Quant aux dégâts matériels, ils sont très importants pour les sinistrés qui ont tout perdu de leurs biens.
C'est pratiquement au même moment qu'un autre feu s'est déclaré au quartier Divo, à Koumassi dans un appartement non loin de la pharmacie Marais. La chambre de M. Konan Jean, 34 ans, chambre d'où est parti le feu, a été entièrement endommagée et tout son contenu est parti en fumée. Cet autre incendie d'origine inconnue a été circonscrit avant l'arrivée des sapeurs pompiers. Le même samedi à 14 h 40, la voiture de marque Renault 9, immatriculée 9067 EK 01 au volant de laquelle se trouvait M. Soukon Denis a pris feu à Angré après la CNPS, vers la Djibi. Le véhicule est irrécupérable. Quelques heures plus tard, les pompiers ont été de nouveau sollicités pour un feu de broussailles à la Riviera, au carrefour après le lycée français. Ce feu qui menaçait dangereusement les habitations avoisinnantes, a été éteint par les sapeurs pompiers, intervenus promptement.
Tué à l'arme blanche
Non loin du pont de PK 18 à Abobo, a été découvert récemment, le corps sans vie du nommé Camara Ayouba, 20 ans, domicilié dans ledit quartier. Plusieurs blessures apparentes sur le corps font penser que la victime a été tuée à l'arme blanche. L'horrible découverte a été faite par les riverains qui, plutôt que d'alerter la police, ont appelé les sapeurs-pompiers. Les agents de la criminelle arrivés plus tard sur les lieux, ont procédé à l'identification de la victime avant de requérir les services des pompes funèbres en vue de l'enlèvement du corps. Les premiers éléments de l'enquête font ressortir que Camara Ayouba a été attaqué par plusieurs individus qui lui ont porté des coups de couteau mortels.
Landry Kohon