samedi 1 mars 2008 par Le Temps

Les plantations de cacao seront désormais traitées par la société Yara International. Ses responsables ont été reçus en audience hier, par le Président Gbagbo. MM Joël Morley et Joël Joffre, respectivement Directeur général Afrique de Yara International et Directeur Recherche et Développement, ont été reçus hier, par le Président de la République S.E.M Laurent Gbagbo, à la Résidence sise à Cocody. Les deux experts ont présenté au chef de l'Etat, leur projet conçu pour remédier aux problèmes de rendement lié à la production cacaoyère. M. Joël Morley a soutenu que la chute de la production du cacao au cours de ces dernières années, émane de la mauvaise qualité et de la maladie de " peste green " qui se sont développées. En sa qualité de responsable de Yara International et aussi de l'expérience qu'il a acquise au Ghana, sa structure se propose de mettre à la disposition de la Côte d'Ivoire, une technologie complète en engrais et surtout en produits phytosanitaires pour non seulement lutter contre les maladies liées au cacao, mais aussi pour améliorer la fertilité des sols comme ce qui a été fait pour les plantations cacaoyères au Ghana. "Nous sommes venus présenter ces idées au Président de la République. Il nous a écoutés et il nous a posés des questions. Il est conscient qu'il y a quelque chose à faire dans ce domaine. Que Yara international a la capacité technique de le faire. C'est un enjeu national pour le Ghana et les planteurs de cacao et également pour l'économie de la Côte d'Ivoire?, a-t-il signifié. Aussi, a-t-il conseillé la production intensive de l'agriculture sur des surfaces réduites qui selon lui, protégera la forêt. M. Joël Morley a aussi expliqué que, l'ancienne boucle de cacao qui avait des sols fertiles a été épuisée. La production s'est donc déplacée vers l'Ouest où les terres sont moins favorables à la production. Pour Joël Joffre, Directeur Recherche et Développement, ces terres étant moins fertiles, la production a chuté. Il a demandé aux planteurs ivoiriens de sortir d'une culture intensive pour une agriculture qui utilise les moyens de production. Et cela devient un moyen de production et de garant de la qualité et de la protection de l'environnement.

Jean-Baptiste Essis
essis06525881@yahoo.fr

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