jeudi 24 juillet 2008 par Nord-Sud

Après plusieurs reports dus aux mouvements sociaux de la semaine dernière, c'est finalement hier que les candidats au Brevet de technicien supérieur secteur tertiaire sont allés au front.


Après plus d'une semaine de report dû aux manifestations contre la cherté de la vie (les examens étaient prévus pour le 15 juillet), les 25.897 candidats au Brevet de technicien supérieur (Bts) secteur tertiaire ont débuté les épreuves hier. Tôt le matin, les candidats inscrits dans les filières Finance comptabilité, Secrétariat, Gestion commerciale, Communication ont regagné les différentes salles d'examen apprêtés à cet effet pour affronter les épreuves. Mais, l'on a enregistré un grand nombre d'absents. A l'Institut des technologies et de spécialité (Ites) tout comme à l'Institut Supérieur de Gestion Yoh, situés au II Plateaux, plusieurs candidats n'ont pas répondu à l'appel. Dans le premier établissement qui compte 36 salles d'examens pour 942 candidats, 83 ont brillé par leur absence quand le second établissement marquait une vingtaine d'absences. Une situation qui s'explique par l'inscription dans ces filières de nombreux candidats libres. Pour ces candidats, il n'y a pas de pression. Lorsqu'ils constatent qu'ils ne sont pas prêts, ils préfèrent ne pas se présenter à l'examen, a affirmé M. Zobo Jean Claude, commissaire au centre Ites. Une explication confirmée en partie par Mme Samaké .A, commissaire au groupe IST Yoh. A cette explication, elle a adjoint l'hypothèse de la maladie. Au Centre d'enseignement supérieur des technologies internationales d'Abidjan (Cestia) par contre, l'on n'a pas pu expliquer les absences. Il y a certes des candidats absents, mais il est difficile d'expliquer le motif de ces absences, a révélé un des responsables du centre. Excepté ces absences difficilement justifiables dans ce centre qui devait accueillir le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Cissé Bacongo (tournée reportée à aujourd'hui), la sécurité était de mise. Plus d'une dizaine d'agents des forces de l'ordre étaient postés à l'entrée de l'établissement qui comprend 27 salles d'examens pour 700 candidats. Selon Sidibé Pasta, fondateur de cette structure, tout se passe bien. Les surveillants sont à leur poste, ce qui nous donne déjà moins de soucis à se niveau , a laissé entendre M. Sidibé, en présence du chef de centre. Ces épreuves qui ont débuté hier prennent fin le mardi 29 juillet.





Touré Yelly

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