Des dizaines de commerçantes en colère ont crié leur ras-le-bol hier à la direction générale des douanes au plateau. A l'origine, ces commerçantes ont vu leurs marchandises confisquées au poste frontière de Noé le 13 mai par les douaniers, alors qu'ils venaient de Lomé. Leurs tentatives pour rencontrer les responsables des douanes ont échoué. Elles en sont encore à se demander quand finira ce cauchemar. Nous étions dans un convoi composé de 10 camions qui ont été tous saisis à Noé. Quelques temps après, 6 camions on été libérés et les nôtres sont toujours détenus par la douane. Nous ne comprenons pas cette politique de deux poids deux mesures. Nous voulons qu'on nous rende nos marchandises, clame Diaby Fanta, la porte-parole des manifestantes. Elle révèle que les 6 camions libérés sont la propriété d'une s?ur du directeur général des Douanes. On nous demande de payer 14 millions Fcfa au titre des droits, et la même somme pour les pénalités. Nous sommes prêtes à payer les droits, mais pour les pénalités, nous avons souhaité que le montant soit revu à la baisse, continue-t-elle. Ces femmes expliquent qu'elles sont menées en bourrique par le colonel-major Adolphe Mangly et ses hommes depuis le début.
YMA