En attendant de faire d'Abidjan " la Rotterdam d'Afrique ", Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d'Ivoire, est sur le point de réussir un grand coup. En effet, depuis le 17 novembre dernier, cette ville offre aux nombreux experts présents dans la région des lacs, l'opportunité de tracer les sillons d'un avenir commun, en matière de mine, d'énergie et des hydrocarbures. D'autant que ces secteurs, qui constituent aujourd'hui, des enjeux stratégiques, sont d'incontestables moteurs des investissements et de la transformation économique du continent africain. Permettre donc, à plus de 400 invités de discuter des projets communs d'investissement dans les secteurs du gaz, du pétrole, des mines et de l'énergie est un véritable pari. Que le ministère des Mines et de l'Energie et Petroci, organisateurs de ce 1er sommet des mines et de l'énergie de l'Afrique de l'Ouest, sont en train de gagner, avant le terme (20 novembre) de cette importante réunion. Quand on sait que les acteurs du secteur minier et des énergies renouvelables venant de l'Afrique, l'Europe, la Russie, l'Amérique du Nord, du Brésil, de la Chine, du Japon, de l'Inde, de la Corée, du Moyen-orient et de l'Australie, ne manqueront pas de proposer de nouvelles opportunités d'affaires. De même qu'ils poseront les fondements d'une plate-forme en vue d'une plus grande coopération entre les pays de la sous- région. Et d'établir un cadre plus propice au développement durable du continent à travers les initiatives d'intégration. Rien qu'à la session d'hier sur " les opportunités dans l'amont pétrolier en Afrique de l'Ouest ", les experts ont planché sur des points d'importance. Tel que, " le développement des Ressources minières et énergétiques pour la paix et la Reconstruction ", " les opportunités d'affaires en Afrique de l'Ouest ", " l'impact des prix du pétrole sur l'exploration et la Production en Afrique de l'Ouest". tout comme l'" investissement dans la technologie et dans les ressources "
Douh-L.Patrice
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