mardi 14 juillet 2009 par Le Nouveau Réveil

N'guilissi François, Premier vice-président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (Gepci) : "On donnera notre position dans 72 heures"

On est en train de se réunir. On donnera notre position dans 72 heures. C'est-à-dire d'ici mercredi par rapport à cette affaire.

Djè K.M.


Zio Moussa, Président de l'Observatoire de la liberté de la presse, de l'éthique et de la déontologie (Olped) : "Je ne suis pas informé"

Je ne suis pas informé de la suspension de trois journaux. Le week-end dernier, je n'étais pas à Abidjan. Mais, je verrai le Cnp pour leur demander pourquoi ils ont suspendu ces organes de presse. Ensuite, je vous donnerai mon point de vue demain (Ndrl : Aujourd'hui).

Morgan Ekra


Guillaume Gbato (Secrétaire général du Synapp-ci) : Le Cnp joue son rôle?

"Nous ne savons pas encore les raisons. C'est vrai que le Cnp joue son rôle en appliquant la loi. Nous sommes pour l'application de la loi. Mais il faut que dans ce genre de situations, le Cnp informe les responsables. La sanction est nécessaire vu l'attitude des patrons de presse qui rament à contre courant de la loi. Mais j'insiste pour dire que le Cnp doit informer auparavant les responsables des journaux concernés, sur les dispositions de la loi qui l'autorisent à prendre les sanctions "

Propos recueillis par Jules Claver Aka


Criwa Zéli, Président de l'Unjci : "Nous prenons acte de la décision du Cnp"

La décision ne nous a pas été encore signifiée. Mais ce que nous pouvons dire, c'est que comme l'Olped, le Cnp est un organe de régulation, la structure qui est au-dessus de tout, qui suit l'éthique et la déontologie au niveau de notre corporation. C'est nous, journalistes, qui avons lutté pour que ces organes-là soient. Et le Cnp est l'organe que nous-mêmes journalistes avons recommandé à cor et à cri. Pour notre part, en tant que Unjci, nous ne pouvons commenter la décision du Cnp. En plus, dans la décision du Cnp, il est dit que les organes suspendus peuvent faire recours à la décision auprès de la Cour suprême, s'ils estiment que c'est un abus de pouvoir de la part du Cnp. Ce que nous pouvons par contre faire c'est d'user de diplomatie, en allant rencontrer le président du Cnp et les responsables des journaux suspendus pour essayer de trouver une solution. Sinon, nous ne pouvons que prendre acte de la décision.

Propos recueillis par Jean Prisca

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