"Le chien ne change jamais sa manière de s'asseoir", dit le sage. Cet adage continue d'habiter le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) et ses alliés du Rhdp. Sous Bédié, les journalistes ont été traités d'hypocondriaques. Certains d'entre eux ont séjourné à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Hier, mardi, jour de la " libération " selon eux, de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), qui ferait l'apologie du parti au pouvoir, les membres du directoire du Rhdp se sont fait entendre une fois de plus. Un confrère d'une radio étrangère qui faisait un direct a été pris à parti par des jeunes surexcités. Parce que, celui-ci a annoncé que les militants présents à la marche n'atteignaient pas le chiffre de 3000. Son matériel de travail a été détruit avant d'être lui-même roué de coups par ces derniers. Plus grave, la chargée de communication du parti cinquantenaire, Mlle Djénébou, s'est illustrée de la manière la plus négative. En empêchant les journalistes venus nombreux pour couvrir cette marche de faire leur travail. C'est-à-dire, rendre compte à la communauté nationale et internationale. En effet, quelques minutes avant la remise de la motion de revendication des leaders des jeunes du Rhdp, Miss Djénébou a fait une sélection des journalistes proches de ces quatre partis et la presse étrangère qui ont eu accès aux locaux de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti). Ce zèle de cette dernière a irrité plus d'un. Comme si cela ne suffisait pas, la même responsable de la communication, s'est irritée contre la présence d'une équipe audiovisuelle de la presse étrangère. Tout simplement, cette équipe ne serait pas sur sa liste des organes invités, pour couvrir " son meeting ". Elle a même traité cette équipe de reportage de mercenaire qui serait envoyée par les autorités ivoiriennes. Pour un meeting de libération de la Rti, ce comportement atteste que les donneurs de leçons sont loin d'être des Saints. Comme ils veulent le faire croire au monde entier. Cela s'appelle atteinte à la liberté de la presse.
Joseph Atoumgbré
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