mercredi 24 février 2010 par L'intelligent d'Abidjan

Des défis importants attendent le ministère des Transports. Ministère à pourvoir, son occupant fera face à la réorganisation ce secteur vital pour l'économie nationale.

La volonté du chef de l'Etat Laurent Gbagbo de recomposer une nouvelle équipe gouvernementale répond non seulement à la préoccupation de sortie de crise, mais aussi à la dynamique de la relance de l'activité économique post-crise. Le transport qui constitue un des maillons importants de la chaîne économique avait soif de cette mue, au même titre que d'autres secteurs d'activités. C'est en cela que certains acteurs saluent l'acte du président de la République, Laurent Gbagbo, de dissoudre le gouvernement. En réalité, l'activité des transports est le secteur qui emploie le plus en Côte d'Ivoire. Malheureusement, il fait partie des secteurs malades de leur organisation. Il y règne l'amateurisme et l'anarchie. C'est un secteur asphyxié et pris en ?'otage'' par certaines organisations syndicales au mépris des dispositions relatives à la fonction syndicale. Ce que ignorent les responsables syndicaux, est qu'en Côte d'Ivoire, l'adhésion à un mouvement syndical est libre. Il en est de même quand on y sort. Mais tel n'est pas le cas en Côte d'Ivoire où l'adhésion à une association syndicale est ?'imposée'' de force. Pis, les adhérents sont forcés à la cotisation. La chienlit installée dans la chaîne des transports fait partie des difficultés réelles auxquelles le nouveau ministre des Transports sera confrontées. Pour faire des Transports un secteur fort et dynamique, explique un membre influent du patronat des Transports, ?'il nous faut un ministre déterminé et qui n'est pas aux ordres d'un parti politique. Nous soutiendrons tout ministre qui acceptera de se mettre à notre service, mais pas celui qui ne défendra pas nos intérêts auprès de l'Etat''. Ces tâches traduites en défis, attendent le nouveau ministre qui doit démontrer ce dont il est capable. En effet, ce qu'attendent les vrais acteurs, est de rendre le secteur professionnel, en prenant des mesures drastiques contre la nouvelle forme de syndicalisme dont le but est de se sucrer sur le dos des transporteurs. Mais le nouveau ministre n'aura pas qu'à faire face à la question du syndicalisme. Il devra contribuer à la formation de tous les acteurs sur le droit et devoir du conducteur, ainsi que celui des usagers. Car, une des difficultés majeures dans ce secteur, est le fait que les acteurs ne savent rien de tous ces principes de la vie. Non sans oublier qu'il doit ?uvrer pour la mise en place de la banque du transporteur et même l'assurance du transporteur.
H.K

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