vendredi 23 juillet 2010 par Le Mandat

Les responsables du Front populaire ivoirien (Fpi) à travers l'incarcération sans raison valable des journalistes du quotidien ?'Le Nouveau Courrier'' viennent une fois encore démontrer l'exception de leur pouvoir. Dès leur arrivée au pouvoir, les responsables du Fpi, on emprisonné les journalistes. Sous le régime militaire, les journalistes étaient bastonnés. Mais sous le Fpi, ce sera la liberté d'expression. Aucun journaliste ne sera poursuivi parce qu'il a dit ou parce qu'il a écrit avait déclaré le n°1 du pouvoir, Koudou Laurent Gbagbo. Mais quelle ne fut la grande surprise de la communauté nationale et internationale de constater qu'au lieu d'être emprisonnés, les journalistes sont tués sous le Fpi. Le cas de Jean Helène, journaliste à la Radio française RFI en est un exemple palpable. Guy André Kieffer est quant à lui introuvable. Aujourd'hui encore, ce sont les journalistes Théophile Kouamouo, Saint Claver Oula, Stéphane Bahi du quotidien ?'Le Nouveau Courrier qui sont jetés à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour des raisons ambigües. Le Fpi, par cet acte jugé inconcevable par l'ensemble des journalistes ivoiriens et étrangers s'est rendu coupable de fausse promesse à l'égard d'une corporation. Outre les journalistes, le pouvoir en place n'a pas hésité à emprisonner des paysans de la filière café-cacao qui, après plus de deux ans passés à la Maca ne sont pas encore passés devant le juge. C'est vraiment extraordinaire ! Des hommes politiques sont emprisonnés n'importe comment. L'affaire ?'le complot de l'assureur'' ou, après avoir été injustement emprisonnés Togbo Bonhaventure, Ayé Ayé Alexandre et Gui Paul ont par la suite été blanchis. Sous le Fpi, pour des broutilles, les Ivoiriens sans exception, sont mis aux arrêts. C'est vraiment dommage pour un pouvoir qui dans la pratique était venu tout refonder.

La dictature du Fpi en marche

?'C'est au pied du mur qu'on voit le vrai maçon'' dit l'adage. Dans l'opposition, le secrétaire général du Fpi, Koudou Laurent Gbagbo avait véritablement traité le pouvoir Pdci de pratiquer la dictature. L'un de ces principaux combat était d'instaurer le multipartisme en Côte d'Ivoire afin de mettre fin au parti unique qui selon lui était synonyme de dictature. Au pouvoir aujourd'hui, et bien vrai qu'il y a une multitude de partis politiques qui mènent librement leurs activités sur toute l'étendue du territoire national, le Fpi se comporte en véritable dictateur pour conserver le pouvoir acquis dans des conditions calamiteuses. Très souvent, si ce n'est pas l'armée qui est dressée contre le peuple, c'est la Maca qui guette tous ceux qui s'accordent à critiquer la gestion opaque du Fpi. Quand ce parti commet des frasques, personne n'a le droit d'en parler. Tous ceux qui critiquent le Fpi sont tabassés, arrêtés ou incarcérés, même tués. Pis encore certains sont carrément portés disparus à jamais. Et cela sous le regard complice des dirigeants du pays.

Etienne Lemistick

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