mercredi 19 janvier 2011 par Nord-Sud

Ce n'est pas le printemps dans les ministères du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo. C'est la galère ! Et, il est peu de le dire. Après avoir informé les fournisseurs de biens et services de l'Etat et de ses démembrements () que tout engagement, de quelque nature que ce soit, contracté avec ce gouvernement illégitime (celui de Laurent Gbagbo) ne sera pas reconnu , le gouvernement de Guillaume Soro a donné un coup de massue sur la tête du camp d'en face.

L'objectif visé par la décision prise en Conseil des ministres du 9 décembre 2010 a, selon des indiscrétions, porté des fruits. Les locataires par hold up des bureaux du Plateau sont actuellement confrontés à de sérieux problèmes de matériels de bureautique. Dans la mesure où les fournisseurs, conscients du risque qu'il y a à leur donner leur marchandise, préfèrent ne pas collaborer avec eux. A en croire un employé du ministère de la Construction et de l'urbanisme, il n'y a rien dans les bureaux. Même les stylos et les registres ne sont pas disponibles . Notre interlocuteur, pas suffisamment courageux pour rester à la maison le temps que l'administration légitime prenne fonction, soutient qu'il se rend au travail en attendant que ses vrais patrons arrivent. Mais, en fait de travail, il n'en est rien comme veut le faire croire la télévision au service de l'ex-chef d'Etat. On se tourne les pouces, soutient notre interlocuteur. Je monte chaque matin pour m'inscrire dans le cahier de présence et je rentre chez moi . Pas de matériel non plus dans le local usurpé par Alcide Djédjé. Selon une fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, les livraisons de matériels de bureautique ne se font plus. Les bureaux sont vides. La raison : la mise en garde du gouvernement légitime couplée au non-paiement de leurs prestations depuis belle lurette. Nous n'avons rien à faire. On se rend au bureau juste pour émarger dans le registre de présence , confie une autre fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. Qui a sa petite idée sur cet immobilisme au sein de ce département ministériel : le ministre qui est présentement là ne l'est que pour la forme. Il n'a pas d'interaction avec le reste du monde. Raison pour laquelle nous ne travaillons car notre ministère ne vit que des contacts avec les autres pays. Or, actuellement, nous sommes comme isolés . Même si c'est chaud, les ministres de Laurent Gbagbo continuent de le suivre dans sa descente aux enfers. Qui n'aimerait pas avoir sur son CV la mention ministre de ? Hélas, ça pue l'illégitimité !

Bamba K. Inza

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023