mercredi 29 juin 2011 par Le Mandat

Les populations des départements de Duékoué, Touleupleu Kouibly, Guiglo ont payé un lourd tribut dans les affrontements armés de la crise postélectorale. Sous la bannière du Font de Libération du Grand Ouest (FLGO) dont le chef s'appelle Maho Glofiéhi, les miliciens et mercenaires libériens ont commis de nombreux massacres et tueries sur les populations. C'est aux premières heures du déclanchement de la rébellion de 2002, que cette machine à tuer de Laurent Gbagbo a été savamment mis en place par certains cadres de la région. Selon nos sources, le FLGO qui, a à son actif, plusieurs crimes contre l'humanité, a pu prospérer militairement, grâce aux soutiens de deux anciens grands ténors de l'Armée ivoirienne. Il s'agit de l'ex-Inspecteur Général des armées, le Général Bonbet Dénis et de son poulain, le Lieutenant Delafosse Oulaï, Sous Préfet militaire de Toulépleu. Depuis son admission à la retraite, Le Général de Division, Bombet Dénis, ex-commandant des Forces Terrestres (2000-2004), qui a battu publiquement campagne pour le candidat de Lmp à l'Ouest, et son complice, le Lieutenant Delafosse apportaient gites et couverts aux miliciens du FLGO. Depuis le déclanchement de l'insurrection armée du 19 septembre 2002, ces deux hauts gradés de l'Armée ivoirienne n'ont pas failli à leur mission qui était d'apporter de l'expertise militaire aux hommes de Maho Glofiéhi, dans l'Ouest du pays. Toujours, selon nos sources, depuis l'arrestation de l'ex Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, le 11 Avril 2011, le Général Bombet et le Lieutenant Delafosse sont portés disparus des régions du Moyen-Cavally et des Montagnes. Ils ne font aucun signe de vie. Ils seraient sans doute en fuite pour le Libéria voisin, lors du repli des mercenaires et miliciens mis en déroute par les FRCI, depuis la commune de Yopougon où ils sévissaient. Sont-ils en train de concocter un nouveau coup avec Maho Glofiéhi, en vue de déstabiliser le nouveau régime ? Comment ces Officiers militaires ont pu échapper aux filets des FRCI, alors que le Général Bombet dit avoir gardé de bons rapports avec les ex-Forces Nouvelles. Que ce soit Bakayoko, Wattao, Chérif, Lass, ce sont mes enfants. Quand nous nous voyons, c'est le père et ses ?'fils'' qui se retrouvent. Il n'y a pas de problème majeur. Nous sommes tous contents, lorsque nous nous retrouvons. C`est dire qu`il n'y a jamais eu de différend entre nous mais quand le diable s`immisce entre les enfants, ils se chamaillent, avait-il fait remarquer dans l'un de ses discours politiques, en juin 2009. Ce discours n'était qu'une facette de l'homme pour pouvoir tromper la vigilance des Forces Nouvelles sur les stratégies militaires qu'ils mettaient en place avec les miliciens.

ADAYE KOUAKOU

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