Les sports mécaniques en Côte d'Ivoire vont-ils voler en éclats ? Depuis qu'elle a été portée à nouveau à la tête de la Fédération ivoirienne des sports autos et motos (Fisam) pour un bail de 4 ans, Kady Angelbert est confrontée à une nouvelle crise. Face à la situation, la première responsable des sports mécaniques ivoiriens a convié les journalistes à un point de presse.
C'était mardi 30 août 2011 au siège de ladite fédération (Fisam), sis au Plateau. Devant les
représentants des médias nationaux, elle a indiqué qu'elle fera le bras de fer jusqu'au bout
avec Soumahoro Mamadou. Selon elle, Soumahoro Mamadou est désireux de voir scinder la
Fisam en deux entités sportives que sont la Fisa (Fédération ivoirienne des sports autos) et la Fim (Fédération ivoirienne de motos). Mais, a-t-elle laissé entendre, il n'y aura aucune
scission au niveau de la Fisam dont j'en assure la présidence pour les 4 prochaines années.
Cela est la conséquence directe de l'Ag élective qui s'est déroulée récemment au siège en
présence de 22 clubs. Et ce, en présence de Touré Nimbo, l'émissaire du ministre des sports.
Donc nous n'arrivons pas à comprendre l'acharnement de Soumahoro Mamadou voulant
coûte que coûte voir une scission au niveau de la Fisam. Mais pour y arriver il devra tout
changer de sorte qu'au plan international (Fia et Fim), nos dirigeants reconnaissent la Fisa au lieu de Fisam. Ce sera un travail de longue haleine surtout que nous sommes en train de
préparer les deux prochaines éditions du rallye Côte d'Ivoire Bandama. Pour nous, nous ne
comprenons pas tout cet acharnement-là. En pleine tourmente alors que la présidente Kady
Angelbert et son comité directeur s'affairent à organiser le prestigieux rallye Côte d'Ivoire
Bandama (édition 2010 puis celle de 2011 parce que voulues par les deux instances
internationales, Fia et Fim), la Fisam court vers une implosion. Et oui, la nouvelle crise risque
de tout bouleverser. Le ministre Philippe Legré s'y est invité. Pourtant c'est à lui que
revient la responsabilité majeure de régler ce problème. Au contraire, il a pris sur lui de
scinder la Fisam en deux fédérations autonomes. C'est-à-dire d'une part la Fisa pour les autos et de l'autre, la Fim pour les motos. Mais, à la réalité, la Fisa tant voulue n'existe plus depuis bientôt 7 ans. Et pourtant le ministre Legré nous charge de la remettre sur pied. Voici là où il y a le problème, se préoccupe-t-elle. En attendant de connaître l'issue véritable de cette nouvelle crise entamée depuis un moment, force est de reconnaître qu'au niveau du ministère des Sports rien ne flirte sur ladite affaire.
J.C.A