Un délai de la dernière chance vient d`être accordé aux opérateurs économiques ayant des marchandises en souffrance dans les zones ex-Cno (Centre-nord-ouest). En effet, passé le délai du 13 avril 2012, une phase de contrôle sera lancée afin de s`assurer que toutes les marchandises en souffrance sont effectivement dédouanées. Dédouaner les marchandises qui se trouvent dans ces magasins, tel est donc le leitmotiv de la Direction générale des Douanes. Ce message a été livré mardi dernier par le colonel Victor Assemien, inspecteur des services des douanes ivoiriennes, aux opérateurs économiques à Bouaké. Lieu de la rencontre, le Ranhôtel, en présence de Aka Konin, préfet de la région de Gbèkè. En effet, en dépit des mesures arrêtées par le Colonel major, Issa Coulibaly, Directeur général des Douanes ivoiriennes, fin décembre dernier, lors d`une rencontre avec ces opérateurs économiques à Bouaké, les commerçants semblent réticents. Ni déclaration ni dédouanement de leurs marchandises. Alors qu`il s`agit de les amener à s`inscrire dans la nouvelle dynamique de relance économique. Des tarifs préférentiels ont été mis à la disposition des commerçants afin de leur faciliter le dédouanement des marchandises. Il ne doit pas avoir de rupture entre les commerçants et les douaniers car ils forment la même famille. Je vous invite donc à déclarer vos stocks de marchandises pour un partenariat gagnant-gagnant , a indiqué le Colonel Victor Assemien. Aidons le Président de la République à mettre son ambitieux programme de développement en payant les taxes fiscales., a exhorté l`inspecteur des services des douanes ivoiriennes. Pour sa part, Aka Konin, Préfet de région de Gbèkè, a révélé qu` ``un Etat sans douanes est un Etat qui ne peut honorer ses engagements car ce sont les taxes qui lui permettent de faire face aux nombreuses charges en matières d`infrastructures économiques, notamment, la construction de centre de santé, d`écoles, de routes et autres``. Le président de la Fédération nationale des commerçants de Côte d`Ivoire, Touré Aboubacar, tout en assurant les autorités douanières de leurs bonnes intentions, a déploré les tracasseries auxquelles ils sont confrontés.
Coulibaly Souleymane, correspondant