mardi 6 mars 2012 par Nord-Sud

A l'initiative de la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), un séminaire ouvert hier, et qui prend fin demain, à Yamoussoukro, réfléchit sur la reprise de l'identification ordinaire.

Deux millions de personnes, au moins, attendent de voir leur ?'cas litigieux?' réglé après la première phase de l'identification nationale. Il s'agit des pétitionnaires classés sous les vocables ?'rejets techniques, les erreurs sur la carte nationale d'identité (Cni)...'' L'information a été rendue publique, lundi, par le ministre-délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Venu représenter le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur, au séminaire-bilan de l'identification, à Yamoussoukro, il a évoqué les préoccupations du gouvernement à propos de ce processus. S'il doit intégrer les suspens à la liste électorale définitive, le gouvernement s'interroge aussi sur la capacité des structures techniques locales à produire sur place la Cni. Le séminaire de trois jours, de lundi à mercredi, fera le diagnostic  de l'identification réalisée avant la présidentielle de novembre 2010. Et, il proposera des solutions en vue de la réalisation de l'identification ordinaire post-crise.

D'une part, le séminaire fera le bilan des audiences foraines, de la reconstruction des registres et des registres de naissance détruits ou disparus, de l'enrôlement des populations et des traitements informatiques, de la gestion du contentieux sur la liste grise. Et d'autre part, il planchera sur la vérification de la liste électorale provisoire par l'état civil, la distribution des cartes nationales d'identité en Côte d'Ivoire et à l'étranger, et le cadre légal et institutionnel des opérations de sortie de crise lié au processus d'identification. Par ailleurs, des conditions fondamentales doivent être remplies pour la mise en ?uvre de l'identification ordinaire, selon Yua Koffi, président de la Commission nationale de l'identification (Cnsi). Il s'agira alors de  proposer un plan de finalisation des audiences foraines et de la reconstruction des registres d'état civil, définir les modalités de traitement des catégories de pétitionnaires en suspens (rejets techniques, liste grise), définir les modalités de la reprise de l'enrôlement et des traitements subséquents et, enfin, d'améliorer le cadre légal et institutionnel.

Bidi Ignace, envoyé spécial à Yamoussoukro

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