jeudi 17 janvier 2013 par Le Patriote

Le groupe de contact pour la paix et le développement du département d'Oumé (GCPDO) a organisé le mardi 15 janvier dernier à la salle de conférence du centre social, un séminaire de réconciliation sur : Le rôle des chefs traditionnels et de communautés et celui des jeunes et des femmes dans la communauté pour une réconciliation vraie. Cette rencontre d'échange a vu la participation d'une importante délégation du groupe de contact pour la paix de Gagnoa, conduite par son président, le ministre Louis André Dakoury-Tabley, celle des chefs des 46 villages du département d'Oumé. On notait également la présence effective de l'ensemble du corps préfectorale et des organisations féminines ainsi que les jeunes.

Selon le président du GCPDO, Any Zoboué Jean-Baptiste, cet atelier répond au souci d'engager les chefs de villages Gban, Gouro, et d'autres communautés vivant dans le département d'Oumé, sur le chemin du processus de réconciliation et de la cohésion sociale. Le GCPDO s'est assigné pour rôle de former tous ces leaders d'opinion, en vue d'un plaidoyer pour un climat apaisé et sans violence. Le ministre Louis André Dakoury-Tabley est intervenu pour situer le cadre de création du groupe de contact. Selon lui, c'est après un séminaire organisé par l'ONUCI à Gagnoa les 29 et 30 mai 2012 sur la réconciliation que, blessé dans son propre orgueil de voir toujours l'ONUCI parler de paix et de réconciliation, que l'idée est née de créer ce groupe, qui se veut un espace de sensibilisation des populations du GO pour réapprendre à vivre ensemble. Trois communications ont marqué cette cérémonie de formation. Elles ont été faites par le secrétaire du GCPDO, Kacou Bi Goumo Prosper, le Pr Gadji Joseph et le sous-préfet de Diégonéfla.

JM

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