mercredi 26 juin 2013 par Le Temps

Le milieu des associations de défense des intérêts des victimes des déchets toxiques, est gangrené par des méthodes très peu orthodoxes. Vu l'argent que génère le dédommagement des victimes des déchets toxiques, plusieurs associations foisonnent dans ce secteur. Et ce sont les victimes qui en pâtissent. Parce qu'elles se laissent facilement gruger par des scélérats. Ces derniers leur ont fait payer des documents bidons en faisant croire que c'est la voie indiquée pour toucher l'argent qui leur revient de droit. Ces pratiques doivent cesser, selon Zogbo Bouazo Francis, le président de l'Observatoire des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (Ovdtci). Il a récemment animé un point de presse pour dénoncer l'arnaque dont sont victimes, près de 600.000 personnes touchées par ces déchets. Pour Zogbo, les arnaqueurs font payer aux victimes plusieurs types de documents qui ne servent finalement à rien dans le processus de dédommagement. Chaque six mois, de nouveaux documents apparaissent pour extorquer les victimes. "Imaginez que les 600.000 victimes aient à débourser chacun 2000 Fcfa ou 5000 Fcfa. Cela fait des milliards Fcfa que gagnent ces escrocs sur le dos de nos parents. Nous disons que cette vaste escroquerie doit prendre fin. Notre association vise la réorganisation, l'assainissement du secteur et la sensibilisation des victimes sur les arnaques autour d'elles", explique le président de l'Ovdtci. Par ailleurs, il regrette que ces personnes mal intentionnées font croire aux victimes que des procédures juridiques sont en cours toujours à Londres. Alors qu'il n'en est absolument rien.

F. Tété

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