mercredi 24 decembre 2014 par Soir Info

Garde du corps d'une haute autorité militaire, un Général de l'Armée précisément, le sergent O.Y se croyait tout permis.

Mais pour son malheur, il est tombé sur une foule déchaînée. C'était le mercredi 17 décembre 2014. Sur les faits, nos sources renseignent que ce jour-là, dans les environs de la pharmacie  Divine Grâce , à Port-Bouët 2, un camion-citerne connaît une panne en pleine circulation. Notamment, la crevaison de l'une de ses roues. L'apprenti-chauffeur du mastodonte va faire appel à son ami K. Fousséni, un mécanicien qui n'est pas loin de là.

Ce dernier, pour l'occasion, joue les vulcanisateurs. Il démonte le pneu défaillant qu'il pose en travers de la route. Une façon pour lui, avec la présence du pneu sur la chaussée, d'emmener les autres automobilistes, à le contourner, pendant qu'il monte la roue de rechange. Il en est là, quand  au volant d'une rutilante Pathinder, le sergent O.Y se présente. Des coups de klaxon qu'il donne, il demande ainsi que le pneu soit dégagé pour qu'il passe. Mais le mécanicien l'invite plutôt à imiter les autres automobilistes qui le contournent pour poursuivre leur chemin.

C'est de la foutaise aux yeux du militaire. En rogne, il descend de son véhicule avec une matraque en main. Matraque avec laquelle, il se met à porter de violents coups au mécanicien. Et soudain, d'une   main de fer , K. Fousséni saisit la matraque et ne la lâche plus. Cela met davantage en colère l'homme en tenue. Ce dernier retourne à sa voiture et en revient à un pistolet automatique. Sans doute, pour effrayer le jeune homme. Mais brusquement, un coup part à la suite d'une mauvaise manipulation de l'arme à feu. Le pauvre mécanicien prend de plein fouet une balle dans la cuisse droite. Il s'écroule non sans pousser de stridents cris de douleur.

Des témoins de la scène accourent avec une intention claire : celle de venger le jeune blessé. Alors, ces quidams fulminant de colère et qui, eux aussi, se croient dans une jungle pour appliquer la loi du Talion, ne donnent aucune chance au garde du corps, de prendre la fuite. Ils le neutralisent, le désarment et le tabassent proprement. Le blessant grièvement. En tout cas, n'eut été l'intervention d'un équipage du Ccdo, le pire serait certainement arrivé au militaire. ... suite de l'article sur Soir Info

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