mercredi 24 decembre 2014 par Soir Info

Les tarifs du péage du pont Henri Konan Bédié (Hkb) sont connus. Ils ont été rendus publics le 23 décembre 2014 par le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi, au cours d'une conférence de presse qu'il a animée au Plateau.

Trois catégories ont été retenues. 500 francs Cfa le passage pour les véhicules de tourisme, 1500 francs Cfa pour les camions et les cars de transport, et 3000 francs Cfa pour les poids lourds. Le ministre Achi a fait remarquer que ces tarifs ont fait l'objet d'une étude minutieuse de la part du gouvernement.

Selon ses explications, le président de la République, Alassane Ouattara a demandé d'aller à des tarifs raisonnables, accessibles à la bourse des Ivoiriens, en tenant compte du coût de la vie. Les paiements se feront de trois manières : le paiement par espèces, au poste à péage ; la télécarte ( un badge à poser sur son pare-brise) et le téléphone mobile , a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, le ministre des infrastructures économiques a fait observer que contrairement à l'autoroute du nord qui est un péage obligatoire et incontournable, le 3è pont offre d'autres alternatives.  Le passage sur ce pont n'est pas obligatoire. Si vous trouvez que c'est cher, vous pouvez emprunter le pont De Gaule ou Houphouët Boigny, a-t-il souligné. Il a, à ce propos, fait une précision. Les travaux de réhabilitation qui vont s'ouvrir sur le pont Houphouët Boigny ne visent pas à contraindre les usagers à emprunter le 3è pont. D'ailleurs, les travaux seront réalisés  sous trafic .

Pour ce qui est des revenus du péage, il a expliqué qu'ils serviront à payer la dette contractée pour réaliser l'ouvrage, rémunérer les actionnaires et couvrir les charges de fonctionnement. Mais, dans les 13 premières années de cette concession (de 30 ans), la totalité du péage sera destinée à rembourser les prêts bancaires. Ce projet n'aurait pas été possible si l'État devait tout financer. De même, au moment du remboursement le tarif aurait été trop cher si l'État n'était pas partie prenante à ce projet. Il a évalué le sacrifice financier de l'État à plusieurs niveaux :  L'État a d'abord payé sa part d'action au capital et il a apporté les garanties de certains prêts levés. Plus de 80 % du trafic est celui des véhicules tourisme et l'État subventionne la moitié du tarif , a-t-il soutenu.

En outre, le ministre Achi a indiqué que celui qui commet un dommage sur l'ouvrage (casse une barrière, endommage un feu, etc.) sera contraint de le réparer. De même, si un véhicule tombe en panne sur le pont, il sera dégagé, au bout des 15 minutes qui suivent par le concessionnaire à un endroit et le propriétaire en paiera les frais. En conclusion, Patrick Achi a estimé que ce pont est économique parce qu'il permet de consommer moins de carburant et de gagner en temps. Les motos sont éligibles au tarif tourisme. ... suite de l'article sur Soir Info

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