mardi 30 decembre 2014 par RFI

En Côte d'Ivoire, le procès de l'ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, accusée d' atteinte à la sûreté de l'Etat , a repris ce lundi 29 décembre sous les cris de proches de victimes de la crise de 2010-2011 qui réclament justice. Longtemps surnommée la dame de fer , Simone Gbagbo, 65 ans, épouse de l'ex-président Laurent Gbagbo, est jugée aux côtés de plusieurs autres personnalités de l'ancien régime.

Il s'agissait de la deuxième journée après l'ouverture, vendredi, du procès pour atteinte à la sûreté de l'Etat Simone Gbagbo est jugée en compagnie de 82 autres co-accusés. Le procès s'est ouvert à Abidjan alors que le gouvernement du président Alassane Ouattara a refusé de transférer Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) qui l'accuse de crimes contre l'humanité , comme son mari, détenu à La Haye depuis trois ans. Au tribunal d'Abidjan, dans le quartier central du Plateau, les accusés devront répondre d'inculpations pour crimes commis entre 2010 et 2011, au moment de la crise post-électorale qui a fait 3 000 morts de part et d'autre.

Trois heures de retard sur l'horaire prévu, une salle trop petite pour accueillir un public qui restera finalement à l'écart dans la salle des pas perdus, un énoncé de l'identité des 83 accusés et des actes d'accusation qui aura duré près de quatre heures et une sonorisation de la salle ne permettant pas de comprendre les échanges entre les parties. Cette deuxième journée d'un procès qualifié d'historique aura pris un tour chaotique et laborieux. ... suite de l'article sur RFI

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