mardi 30 decembre 2014 par Jeune Afrique

Le procès de l'ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, et de 82 personnalités de l'ancien régime, accusées d'"atteinte à la sûreté de l'État", se poursuit. Lundi, des proches de victimes de la crise de 2010-2011 se sont fait entendre.

Les premières personnalités poursuivies pour "atteinte à la sûreté de l'État" devraient s'exprimer mardi 30 décembre au troisième jour du procès de Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés. Lundi, plusieurs dizaines de parents de victimes de la crise de 2010-2011 se sont massées devant le tribunal d'Abidjan, dans le quartier central du Plateau.

Certains tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Simone Gbagbo, il est l'heure de la reddition des comptes"; "nous sommes les victimes de Simone Gbagbo et voulons participer au procès"; "nous voulons assister au procès de nos bourreaux" ; "Simone Gbagbo, marraine des escadrons de la mort en Côte d'Ivoire".

D'autres scandaient des slogans hostiles à l'endroit de l'ex-Première dame. "Tu as tué nos parents", pouvait-on entendre.

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Les familles de victimes "réclament justice immédiate et ne veulent pas que le procès de Simone soit différé". Elles exigent "qu'elle soit jugée pour crimes contre l'humanité et non pour atteinte à la sûreté de l'État", a expliqué Issiaka Diaby, président du Collectif des victimes de Côte d'Ivoire. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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