mardi 30 decembre 2014 par APA

Le gouvernement ivoirien et l'opposition ont renoué, lundi soir, le dialogue alors que se déroulent les procès liés à la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait plus de 3000 morts.

Selon le Président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'guessan, ce dialogue avec la délégation du gouvernement conduite par le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko, a permis d'aborder plusieurs questions.

Il s'agit du dégel des comptes, du retour des exilés, de la libération des détenus, du financement des partis politiques et de l'accès de l'opposition aux médias d'Etat , a poursuivi M. Affi sans préciser ce que l'opposition obtient.

Il y a des questions pendantes devant les tribunaux () Il faut y être. Ces problèmes concernent la Côte d'Ivoire , a ajouté Pascal Affi N'guessan interrogé à propos du procès des partisans de l'ancien président, Laurent Gbagbo sur la crise post-électorale.

Après les notifications des charges aux prévenus, le président du tribunal d'Abidjan Tahirou Dembélé, a indiqué que 5 sur les 83 prévenus comparaitront mardi pour répondre des chefs d'accusation portés à leur encontre. Il s'agit de Jean Marius Keipo alias Petit marteau, Zokou Séri, Brice Zahé, Cyrille Guéhi et Marc Aubin Ziki.

Ces comparutions marquent le début du procès de Simone Gbagbo et de plusieurs personnalités pro-Gbagbo dont Pascal Affi N'guessan et Aké N'gbo, accusés notamment d'atteinte à la sureté de l'Etat, de constitution de bandes armées et de rébellion contre l'autorité de l'Etat.


LS/APA

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