Le ministre auprès du Premier ministre, chargée de l'Economie et des finances, Nialé Kaba, et le directeur général du Port d'Abidjan ont procédé, hier, à l'immeuble Sciam, à la signature avec l'ambassadeur de la Chine en Côte d'Ivoire, d'une part, de l'accord relatif au mécanisme de remboursement et, d'autre part, l'accord de compte domiciliataire avec la Société chinoise, China Harbour engineerring company, qui a la charge d'exécuter le projet.
Et ce, en exécution de l'accord de prêt conclu le 6 décembre dernier entre Eximbank de Chine et la Côte d'Ivoire, portant sur un montant d'environ 460 166 200 000 Fcfa pour le financement du projet d'extension et de modernisation du port d'Abidjan. Pour Nialé Kaba, avec ces accords les choses se précisent pour le démarrage effectif des travaux en septembre. Les signatures de ce jour ouvrent la voie au 1er décaissement des ressources du prêt d'Eximbank Chine, en vue du démarrage effectif des travaux au mois de septembre 2015 , s'est-elle réjouie avant de poursuivre en ces termes. Ces travaux devront, à terme, permettre au Port d'Abidjan de se positionner comme le leader des ports ouest et centre africains par la qualité des infrastructures d'accueil des navires dans les eaux ivoiriennes .
Elle a, par ailleurs, rappelé que le financement octroyé par Eximbank China représente 85% du montant total du marché passé le 27 décembre 2012 avec China Harbour engineering company, d'un montant total d'environ 541 372 000 000 Fcfa. La contrepartie de la Côte d'Ivoire, couvrant le solde de 15% du financement. L'ambassadeur de la Chine en Côte d'Ivoire, Sem Tang Weibin, a donné des assurances quant aux performances de Chec qui est l'une de la soixantaine de filiales du Groupe China communications construction company Ltd (Cccc). Pour lui, cette structure pourra répondre aux aspirations de la Côte d'Ivoire, au regard de son expérience avérée dans l'exécution de travaux de plateforme portuaire aussi bien en Chine que dans le monde à travers la soixantaine de ses succursales au plan mondial.
Par FRANÇOIS BECANTHY