lundi 13 juillet 2015 par AIP

Abidjan - Des ex-combattants, ont par le truchement du tout nouveau coordonnateur de la cellule de coordination et de suivi de la réinsertion (CCSR) des ex-combattants, Ago Chrisitian Kodia, reçu lundi à Abidjan, des cartes bancaires, correspondant à leur filet de réintégration.

Selon M. Ago, plus de 3224 personnes passées par la formation civique et citoyenne (FCC), réservée aux ex-combattants de plus de cinquante ans, où sujets à un handicap ne leur permettant pas d'aller à la resocialisation, recevront désormais leur filet par carte bancaire.

"Je suis heureux d'annoncer que désormais, les bénéficiaires des programmes de réinsertion recevront tous leur filet de réintégration par cartes bancaires", a indiqué M. Ago, soulignant qu'avec la sensibilisation dans le cadre de l'opération bonheur, les bénéficiaires se sont présentés volontairement très nombreux pour leur prise en charge par le désormais ex-ADDR.

Pour le patron de la CCRS, la nouvelle donne, commande une amélioration du dispositif de traitement tout en conservant le principe de la traçabilité et de la transparence.

"Pour faire face à l'engorgement constaté au niveau des caisses de nos partenaires financiers en charge du paiement des filets de réintégration, nous avons aux regards du nouveau schéma de réinsertion qui place la formation en bout de chaine et responsabilise le bénéficiaire, opté pour la carte magnétique", a fait savoir M. Ago.

Poursuivant, le coordonnateur de la CCRS, a exhorté tous les bénéficiaires à se former pour être effectivement des opérateurs économiques dans un futur très proche, non sans rassurer les ex-combattants en cours de réintégration. "Que tous soient rassurés, ils seront traités et bénéficieront des mêmes avantages que leurs camarades qui ont été traités par l'ex-ADDR", a-t-il indiqué.

Un Conseil des ministres a adopté le décret portant création de la Cellule de Coordination, de Suivi et de Réinsertion(CCSR).

"La CCSR aura pour missions, l'organisation et la coordination des activités de resocialisation menées, par ailleurs, par le Ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, la Gendarmerie Nationale, l'Institut National de Santé Publique, la Croix Bleue ou toute autre structure nationale ou internationale. Elle assurera également la gestion de la base de données et le référencement aux structures spécialisées de mise en ?uvre des activités de réinsertion des ex-combattants, ainsi que celle des conventions conclues par l'ADDR", précise le communiqué du Conseil des ministres.

gak/akn/kam

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