Le Dg et le Pca de la Petroci sont toujours les mêmes. Ils ont été réintégrés et maintenus à leur poste par le Conseil d'administration dans les règles de l'art.
Après 14 ans de service, le général Banny a été réintégré à la tête du Conseil d'administration de la Petroci , alors qu'il avait été nommé PCA honoraire, et que cette situation nouvelle n'était pas du tout défavorable sur plusieurs plans.
Des membres du Conseil d'administration de la société nationale d'opérations pétrolières de Côte d'Ivoire, ont constaté par la suite que la décision prise pouvait être manipulée à des fins politiques.
Une source généralement bien informée explique à l'IA ce qui s'est exactement passé : Vous êtes les seuls à suivre cette affaire depuis le début, mais les détails de votre information du week-end ne sont pas justes, notamment au sujet du Président Bédié. À notre connaissance, le président du Pdci n'a absolument rien à voir dans le dossier et n'est pas du tout intervenu. Nous avons appris que des gens voulaient au cours des meetings politiques à venir , parler de cette affaire et faire croire qu'il s'agissait d'un règlement de comptes par rapport à des candidats, alors que pour le Conseil d'administration, il était simplement question de donner du sang neuf au management de l'entreprise. Le Pca n'avait rien à perdre et cela n'était pas dirigé contre lui. Lorsque le nom du remplaçant du DG, un expert et un cadre compétent, avait circulé, d'autres personnes ont même parlé de ?'rattrapage''. Cela a choqué de voir qu'on ne peut plus rien faire tranquillement dans ce pays. Les gens ne regardent même plus la compétence, mais plutôt l'origine. Petroci n'avait pas besoin de cela. Le conseil d'administration a agi sans pression, et dans les règles de l'art pour mettre justement l'entreprise à l'abri de ces interprétations politiciennes. Tout est bien, qui finit bien pour l'heure... Oui pour l'heure car notre interlocuteur précise : c'est une question de timing et d'opportunité sinon les changements auxquels vous avez fait allusion auront bel et bien lieu, dans un délai pas très lointain.
Charles Kouassi