vendredi 24 juillet 2015 par Jeune Afrique

Pour Chris McAllister, directeur régional de British American Tobacco, la contrebande de cigarettes est un fléaux qui engendre un manque à gagner pour les États et représente un facteur de déstabilisation.

Les hausses successives du prix du tabac sur le marché européen ont favorisé la consommation de produits contrefaits ou illicites en provenance notamment d'Afrique de l'Ouest. Le paquet, acheté à 1 euro, est transporté par des passeurs et revendu en France à 4 euros au lieu de 6,50 euros. Ce phénomène décrit clairement l'impact d'une taxation disparate sur l'incitation à la contrebande de cigarettes.

En effet, l'essor de la contrebande a engendré un manque à gagner de près de 182 millions de dollars (108 milliards de francs CFA) sur les recettes des États de l'Afrique de l'ouest ces trois dernières années. De plus, entre 2013 et 2015, l'industrie du tabac de la sous-région estime à près de 11,3 milliards le nombre de cigarettes vendues en contrebande, ce qui équivaut à 526 millions de dollars (314 milliards de francs CFA).

Chris McAllister, directeur régional de British American Tobacco (BAT), tire la sonnette d'alarme face à la persistance de ce fléau dont on sait aujourd'hui qu'il contribue, entre autres, au financement de groupes terroristes. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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