Abidjan ? La Côte d'Ivoire réalise, chaque année, un bond de plus de 50.000 tonnes de noix de cajou grâce à la qualité de sa production, a révélé, un expert de la filière, M. Kouassi Koué Lazare, directeur général d'une PME, intervenant dans la filière.
"Le contrôle qualité a permis de rehausser la qualité du cajou ivoirien sur le march&eacut e;", a souligné M. Kouassi Koué Lazare, directeur général de Nguettia Business Center (NBC), lors d'un entretien relevant que l'utilisation de l'humidimètre a permis d'obtenir ce "bilan positif".
Selon le directeur général de la NBC, la qualité est passée de 40 à 46/47 en matière de norme et cela a permis une augmentation du prix bord-champ sur le marché international.
L'introduction de l'humidimètre, a-t-il ajouté, a permis aussi d'accompagner la stabilité du prix et de mettre fin aux réfactions et aux acheteurs indélicats.
"Des failles ont montré que l'acheteur fixait sa qualité avec pour conséquences sur la fluctuation des prix. Il fallait stabiliser cela, le prix jouant sur la qualité", a souligné M. Kouassi.
< br />Avec le concours du conseil coton-anacarde, un contrôle-qualité a été proposé et l'achat de quatre humidimètres a été proposé, a-t-il soutenu.
En 2014, seulement 11 humidimètres étaient disponibles. A ce jour, la société NBC dispose de 149 agents de contrôle-qualité qui interviennent dans 100 magasins à Abidjan, 15 à Bouaké et six à San Pedro. Ils sont également présents dans les usines Olam à Bouaké et à Dimbokro de même que sept agents relais dans les sept grandes zones de production.
Le nombre de sociétés agréées dans la filière est passé à 115 contre 80 en 2014.
Premier producteur africain, la Côte d'Ivoire va atteindre une production de plus de 600.000 tonnes de noix de cajou en 2015.
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