samedi 1 aout 2015 par AIP

Abidjan ? Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Seydou Elimane Diarra, s'est déplacé vendredi dans les locaux de la direction générale des Renseignements généraux, à Abidjan-Cocody, où il a indiqué au directeur général, le commissaire divisionnaire, Touré Seydou, sa volonté d'établir un cadre de collaboration formelle avec son institution.

"Je suis venu vous rencontrer pour collaborer avec vous dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire, () pour construire une Côte d'Ivoire moderne et conquérante", a déclaré l'ancien Premier ministre lors de la séance de travail.

"Certains pays se sont développés mais restent fragilisés parce qu'ils n'ont pas privilégié la bonne gouvernance or la corruption est un cancer et même si la haute autorité fait peur, tout pays doit se soumettre à cette nécessité", a ajouté Seydou Diarra, soulignant que cette coopération vise à rassurer les ivoiriens et les dirigeants que le pays est bien gouverné.

Les Renseignements généraux sont un outil de bonne gouvernance, d'aide à la prise de la bonne décision, un instrument économique à travers la préservation de la richesse nationale et sa redistribution, ce qui induit nécessairement la paix, a fait savoir Touré Seydou.

"Des renseignements peaufinés avec les moyens adéquats et mis à disposition à temps sont un outil précieux de bonne gouvernance" quand ils sont bien exploités, a-t-il dit.

Les deux partenaires sont appelés à collaborer en particulier à travers leurs services d'investigations.

La direction générale des renseignements généraux existe depuis 1962.

Créée en 2013, la Haute autorité pour la bonne gouvernance a pour mission d'élaborer une stratégie nationale de lutte contre la corruption qu'elle met en ?uvre. Elle supervise toutes les politiques de prévention et de lutte contre la corruption. Elle effectue périodiquement une évaluation des instruments et mesures administratives.

Ses prérogatives s'étendent à la recherche des causes structurelles de la corruption afin de proposer des mesures capables de les annihiler aussi bien dans les services publics que parapublics.

Elle fonctionne aussi comme conseil pour la prévention de la corruption, assurant un rôle de moralisation de la vie publique. Elle édicte les règles, sensibilise la population après avoir recueilli, pour diffusion et vulgarisation, les informations, plaintes, rapports d'inspection, d'audits dont elle est saisie. Le refus de communiquer, de coopérer avec la Haute autorité constitue une infraction qui entrave la justice.

(AIP)

aaa/tm

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