jeudi 6 aout 2015 par AIP
Korhogo, 6 août (AIP) - Le proviseur du Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo, Coulibaly Zié, affirme que la mort de deux élèves dans la piscine de l'établissement, après la clôture du Festival des arts et de la culture en milieu scolaire n'est pas la faute des encadreurs, ni du lycée Houphouët-Boigny, ni du comité d'organisation .
Il ne faut pas accuser quelqu'un ; ce n'est pas la faute des encadreurs, ce n'est pa la faute du lycée Houphouët, ce n'est pas la faute du comité d'organisation. Le préfet, tout le monde avait mis la main pour que cette affaire ce passe correctement , a dit M. Coulibaly, mercredi, lors d'une rencontre à la direction régionale de l'Education nationale et de l'Enseignement Technique (Drenet) de Korhogo.
Le proviseur ajoute que lui-même a sillonné la cour du lycée dans la nuit du drame jusqu'à 22h 15, avant de se rendre à son domicile, précisant que la piscine qui n'a pas encore été livrée, n'était pas fonctionnelle et que les élèves ont attendu la dernière nuit après que les encadreurs les aient mis dans leur lit, pour aller se baigner.
Il souligne qu'un des élèves noyés, du nom Assi Ezekiel, avait parlé avec sa mère au téléphone jusqu'à à 21 heures par l'entremise de son encadreurs, avant de dire à sa génitrice qu'il alla it au lit.
Selon Coulibaly Zié, lorsque les deux élèves se noyaient, leurs amis avec qui ils nageaient se sont enfuis avec leurs maillots et leurs chaussures. "Et c'est dans leur débandade que le gardien et un censeur qui faisaient la ronde ont constaté des mouvements suspects d'élèves, et ont su que des élèves se noyaient", a-t-il dit.
D'autres encadreurs alertés par des élèves sont également arrivés sur les lieux ont repêché, dans un premier temps, un corps, mais n'ont pas vu immédiatement le second qui était dans le bassin le plus profond, a, en outre, relaté le proviseur.
Quelque 640 festivaliers étaient logés au lycée Houphouët-Boigny, ainsi que 127 encadreurs.
apk/akn/tm