jeudi 6 aout 2015 par AIP

Yamoussoukro - Un cadre du Rassemblement des républicains (RDR) d'Attiégouakro, Thomas Kouassi a estimé jeudi que mettre un enfant à l'école est un acte citoyen précisant que l'émergence du pays passera par une population bien formée capable d'entreprendre, et de créer de la richesse pour le bien-être de tous les habitants de la Côte d'Ivoire.

Le consultant manager en système d'information a indiqué que la place des enfants de six à 16 ans se trouve, bel et bien, à l'école.

"Cette fourchette d'âge doit se trouver sur les bancs de l&rsq uo;école et non à faire des travaux champêtres, ou vendre dans les rues, ou faire le travail de servante ", a rappelé l'ingénieur en informatique dans son analyse sur l'école obligatoire en Côte d'Ivoire jeudi au cours d'une réunion à Yamoussoukro.

Thomas Kouassi a invité les Ivoiriens et particulièrement la population du département d'Attiégouakro à saisir l'opportunité de l'école gratuite offerte par le président de la République pour scolariser massivement leurs enfants en âge d'aller à l'école dès la rentrée prochaine.

Le conférencier a salué par ailleurs le ministre de l'Éducation nationale et de l'enseignement technique Kandia Camara et son équipe pour la réhabilitation et les performances réalisées dans le système éducatif ivoirien.

M. Kouassi a également exhorté les cadres du département d'Attiégouakro à aider leurs parents et l'État à réhabiliter "les salles de classes délabrées, insuffisantes et aux effectifs dépassant la normale" pour offrir des cadres d'apprentissage corrects à nos enfants et de leur permettre de s'épanouir à l'école dans un cadre agréable.

Le président de la République, SEM Alassane Ouattara, a décidé de rendre l'école obligatoire, avec la scolarisation des enfants de six à 16 ans sur l'ensemble du territoire national à partir de la rentrée scolaire 2015-2016.

Dans le cadre de la mise en application effective de la politique de la gratuité de l'&ea cute;cole, le gouvernement a adopté un décret pénalisant tous les parents qui refuseraient d'inscrire leurs enfants. La loi prévoit une peine de prison qui est de deux à six mois et/ou d'une amende de 50.000 F CFA.


nam/kam

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