jeudi 13 aout 2015 par Xinhua

ADDIS ABEBA -- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté les pays africains à faire des efforts conjoints pour aborder la question des produits médicaux de qualité inférieure et contrefaits.

Les représentants de plusieurs pays africains se sont réunis mardi à Addis-Abeba pour un atelier régional de formation de trois jours qui se concentre sur les produits médicaux falsifiés, contrefaits et faussement étiquetés (SSFFC).

S'exprimant lors de l'atelier, Pierre M'Pele, représentant de l'OMS en Ethiopie, a souligné la nécessité de renforcer la collaboration régionale sur la question.

"L'atelier vise à établir un système d'alerte par lequel les pays africains peuvent faciliter la communication ou échanger d'informations sur les produits médicaux au niveau des pays et avec les pays voisins, ainsi qu'au niveau mondial", a déclaré M. M'Pele.

Selon le représentant de l'OMS, les produits SSFFC sont délibérément et frauduleusement mal étiquetés par rapport à l'identité ou la source et peuvent comprendre des produits avec des ingrédients incorrects ou des ingrédients actifs en quantité insuffisante ou excessive ainsi que de faux emballage.

M. M'Pele a dit que le programme est conçu pour améliorer considérablement la qualité et la quantité de données concernant les produits médicaux à travers un reporting systématique et structuré via un système d'alerte rapide ainsi que d'une analyse plus détaillée des incidents à être effectuée par l'OMS en vue d'établir une vision plus claire de la menace à la santé publique par les produits médicaux SSFFC.

Plus de 90 pays à travers le monde prennent part au programme mondial de suivi et de surveillance de l'OMS qui est en place depuis deux ans.

Bikila Bayissa, directeur adjoint d'Ethiopian food and medecine, a souligné l'importance de la sensibilisation du public.

"La première chose est qu'ils se protègent de ces médicaments de qualité inférieure et contrefaits. La seconde chose est qu'ils peuvent notifier soit l'organisme fédéral de réglementation ou d'autres organismes de réglementation régionaux de la disponibilité de ces produits dans leurs zones respectives, et à travers cela, nous pouvons prendre les mesures appropriées", a-t-il expliqué.

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