mercredi 19 aout 2015 par Autre presse

Elles sont 13 universités tunisiennes et pas des moindres à avoir fait le déplacement à Abidjan du 4 au 6 août 2015 pour participer au Salon CAMPUS TUNISIE, une manifestation dédiée à l'enseignement supérieur et aux formations diplômantes organisée par l'agence d'événementiel économique tuniso-ivoirienne Azcom et le parrainage du CEPEX.
MSB, ESPRIT, TIME, POLYTECHNIQUE, PARIS DAUPHINE, IINA, IHET, TIME, IINA, ECOLE POLYTECHNIQUE, etc. sont toutes des universités venues recruter des étudiants sur les quelque 60% des nouveaux 82.000 bacheliers ivoiriens, dont la plupart doivent partir faire leurs études hors de leur pays pour cause d'indisponibilité de places et de programmes.
Autant dire que l'occasion est à saisir. Mais tout le monde ne l'a pas forcément compris!

Dans le bus qui mène la délégation tunisienne à CAMPUS TUNISIE, en plein c?ur du Centre-ville d'Abidjan, les idées fusent autour de la mise en place d'un plan d'action pour être plus efficaces et proactifs sur l'Afrique subsaharienne. Comme si ce Salon avait déclenché une prise de conscience parmi la dizaine d'opérateurs présents mais aussi comme si d'autres n'avaient pas donné l'exemple avant. Pourtant, deux opérateurs tunisiens réussissent brillamment au Sénégal et au Cameroun où ils ont ouvert leurs établissements depuis quelques années.

Le secteur de l'enseignement supérieur privé tunisien se compose d'une soixantaine d'opérateurs qui traitent 30.000 étudiants tunisiens et 5.000 étrangers. Ceux qui sont présents à CAMPUS TUNISIE et à quelques heures du début du Salon sont là pour comprendre le marché, évaluer leurs chances, recruter et promouvoir leurs entreprises.

Il s'agit pour certains d'entre eux de promouvoir le modèle bourguibien de l'école, et pour d'autres de repositionner la Tunisie, car les premières approches dans la sous-région datent des années 2003/2006. Du temps où, se souvient Abdelatif Khamassi, président de la Chambre nationale de l'enseignement supérieur privé à l'UTICA, la Tunisie avait commencé à mettre au point une stratégie, qui n'a jamais abouti du reste, pour s'implanter en Afrique.

Les moyens financiers encore et toujours

Conscients du potentiel, les exposants sont autant enthousiastes qu'inquiets. Enthousiastes, car ils savent le marché incontestablement juteux. Inquiets, car ils ne s'y sont pas particulièrement préparés, s'y sont pris à la dernière minute et que le forfait financier engagé est conséquent en raison du prix du séjour, du billet d'avion, du coût du stand

Ici, tout est cher. Tout est très cher et il faut faire avec. L'Afrique se mérite, il faut la travailler au corps, investir de l'argent et de soi-même et ne pas être pressé. Une fois que ça prend, cela peut aller très vite et gagner fort. Mais sachez qu'en Afrique, la prospection individuelle ne peut pas ouvrir un marché! Voilà ce que répète en boucle Riadh Azzaiez à tous ceux qui sont tentés par l'aventure africaine. ... suite de l'article sur Autre presse

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