samedi 29 aout 2015 par Le Sursaut

Le village Anyama-Adjamé situé à 2km de la commune d'Anyama était en effervescence ce jeudi 27 août 2015. Et l'événement qui réunissait ce peuple Attié et ses invités n'est autre que la grande fête de génération dudit village. Cette fête, considérée comme une des plus importantes en pays Attié, était placée sous le signe de la cohésion et de la réconciliation. Elle a vu la présence des autorités administratives et politiques coiffées par Madame le Sous-préfet d'Anyama. Après les allocutions, l'honneur est revenu au village hôte de recevoir les félicitations et les encouragements de Madame le Sous-préfet, vu que les organisateurs ont la cérémonie sous le signe du rapprochement entre les Ivoiriens. C'était la sortie de la génération Mouna. Après la remise du drapeau symbolique, synonyme de maturité, c'est l'effervescence dans toutes les artères des villages. Notons que la fête de génération dans les villages d'Anyama donne lieu à des grands moments de retrouvailles et de réjouissance. L'arrivée au pouvoir coutumier d'une génération est synonyme de la continuité dans la gestion quotidienne des affaires du village. Elle se fait en plusieurs étapes dont l'apothéose reste la cérémonie de consécration. Bien avant d'arriver au pouvoir, les générations doivent passer par 3 épreuves. Le critère d'appartenance à une génération est fondé sur une relation patriarcale. Ainsi par exemple, la génération Bléchoué donne naissance à la génération Djougbo et vice-versa. C'est le même système pour les Gnando et les Mouna. Par ailleurs, il existe un ordre chronologique préétabli pour la prise du pouvoir. Les Bléchoué précèdent les Gnando, suivis des Djougbo et Mouna.

Moïse GNENEMA, correspondant particulier

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