vendredi 4 septembre 2015 par Soir Info

La grille de compensation des éleveurs de volailles, victimes de la grippe aviaire est à l'étude.
C'est ce qu'a indiqué Dr Aimé Franck Essoh, coordonnateur du projet d'appui à la production avicole nationale, le 2 septembre 2015, à Cocody, dans le cadre de l'atelier de formation, de sensibilisation et d'information, organisé par le ministère des ressources animales et halieutiques à l'attention des hommes des médias. La compensation est un remède important dans la lutte contre la grippe aviaire. La compensation est prévue. Toutes les volailles abattues dans le cadre de l'abattage sanitaire, sont comptabilisées et une compensation sera versée à l'éleveur. A Bouaké, nous avons procédé à une indemnisation totale. Mais pour ce qui est de Modeste, nous n'avons pas encore terminé. Parce qu'il faut observer une période de 21 jours avant de procéder aux compensations. On ne commencera pas tant que l'opération ne sera pas achevée. Par ailleurs, comment évaluer le coût de production d'un poulet ? Le poulet de chair n'a pas le même coût de production que le coquelet ou la pondeuse, etc. Le ministre des ressources animales et halieutiques, Kobenan Adjoumani, nous a instruits d'engager les négociations avec l'interprofession avicole afin de déterminer de façon consensuelle le barème que nous allons appliquer pour les compensations , a-t-il expliqué.
Dr Essoh a souligné qu'à ce jour, aucun cas de contamination humaine n'a été enregistré. L'impact de cette maladie est économique. C'est la raison pour laquelle il a exhorté les journalistes à combattre la psychose qui s'installe chez les populations. Il faut se donner confiance et communiquer de manière utile et précise , a-t-il recommandé. Pour sa part, Dr Dagnogo Komissiri, coordonnateur du projet d'amélioration de la santé animale et de l'hygiène publique vétérinaire a mis en évidence les raisons qui suscitent la peur de la grippe aviaire. L'expert a souligné que cette maladie est une zoonose, c'est à dire qu'elle peut se transmettre à l'homme. La contamination ne se fait pas en mangeant le poulet. C'est une maladie professionnelle en ce sens que les personnes les plus exposées sont les éleveurs, les volaillers, les commerçants et les techniciens de la santé animale. Ces personnes peuvent attraper ce virus dans les conditions de confinement très prolongé. Il faut retenir que le consommateur de poulet ne peut pas attraper ce virus. Parce que le virus ne résiste pas à une température de 70°c. En moins d'une minute, il est détruit. Mieux, il ne résiste pas au milieu acide. Or, le suc gastrique est acide. Autant d'éléments qui permettent de rassurer les populations. Vous pouvez manger du poulet sans problème , a-t-il insisté. ... suite de l'article sur Soir Info

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