Affi N'guessan recadre sa pré-campagne, au risque de faire grincer les dents. Il envoie un signal fort à Aboudrahamane Sangaré, ''le Gourou'', et aux dissidents du Fpi.
Avec un ton concialiateur, il les appelle à l'union à 43 jours de l'élection présidentielle. Il les invite même à renoncer à leur ''voie'' qui n'engendre que souffrances au sein des populations, faisant allusion aux récentes manifestations de rue des 10 et 11 septembre derniers qui ont enregistré trois morts. Devant plusieurs cadres du parti, le président du Fpi estime qu'il n'y a plus de raison, pour ses camarades, de rester dans la dissidence parce qu'ils partagent les mêmes valeurs et les mêmes ambitions. Pour lui, l'heure est au rassemblement afin de restaurer la démocratie et la dignité du peuple ivoirien. Nous devons être capables de faire des sauts. Personnellement, je suis prêt. Je tends la main. Je leur demande que nous trouvions un cadre pour nous rencontrer, pour nous mobiliser et pour gagner. Je lance cet appel à Sangaré que nous appellons affectueusement ''le Gourou''. Il faut qu'il se mette au niveau de cette qualité, de cette affection que tous les militants du Fpi lui témoignent. Je lui demande de prendre ses responsabilités et de faire en sorte que nous nous retrouvions. Personnellement, je suis prêt à me conformer à tout ce qu'ils vont dire mais engageons-nous pour le changement du 25 octobre. Parce que si nous nous retrouvons et que nous nous mettons ensemble, la victoire sera au rendez-vous, a déclaré Affi N'guessan, hier en conférence de presse au siège du Fpi sis à Attoban (Cocody). Face au bilan du candidat Ouattara qu'il qualifie de ''tragédie'' et de ''catastrophe'', l'ancien Premier ministre appelle à une plate forme-forme de l'opposition. Cette coalition, précise-t-il, doit concerner tous les autres candidats de la Coalition nationale pour le changement (Cnc). Quand je parle de nous, c'est aussi tous les candidats qui aspirent au changement : la Coalition nationale pour le changement (Cnc), l'Alliance des forces démocratiques (Afd). Il faut que nous nous retrouvions le plus rapidement possible parce que nos compatriotes sont impatients de vivre le fruit du changement, a-t-il ajouté. ... suite de l'article sur L'Inter