vendredi 25 septembre 2015 par Ivoire Justice

Abidjan et Arusha. Ce sont les lieux proposés par Emmanuel Altit pour l'ouverture du procès contre son client, Laurent Gbagbo, devant la Cour pénale internationale (CPI).

Par Maxence Peniguet

C'est lors d'une conférence de mise en état dans l'affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale, le 25 septembre 2015, que la défense de l'ancien président ivoirien a fait la demande orale (elle avait été faite à l'écrit la veille) de faire les déclarations d'ouverture du procès contre son client à Abidjan, la capitale économique de Côte d'Ivoire.

Pour Emmanuel Altit, l'avocat principal de Laurent Gbagbo, il s'agirait :

D'une façon pour les Ivoriens de se réapproprier le procès
De rapprocher la justice des communautés concernées
Se saisir de quelque chose qui servira la réconciliation en Côte d'Ivoire
Redorer le blason de la CPI en Afrique en travaillant sur la transparence de la Cour et sur sa perception sur le continent


Si une telle opération en Côte d'Ivoire ne pouvait avoir lieu, la défense de Laurent Gbagbo propose qu'elle prenne place à Arusha, en Tanzanie, qui accueille le Tribunal pénal international pour le Rwanda et qui posséderait donc les infrastructures nécessaires. Aussi, si la présence physique des accusés serait la bienvenue, elle ne serait pas forcément obligatoire.

La défense de Charles Blé Goudé, dirigée par Geert-Jan Alexander Knoops, ne s'oppose pas à l'ouverture du procès à Abidjan. ... suite de l'article sur Autre presse

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