samedi 26 septembre 2015 par Le Sursaut

Rencontré à Man le mercredi 23 septembre, Albert Flindé, conseiller spécial du président de la République et anciennement ministre de l?Enseignement technique, était à Man. Au terme d'une visite du chantier de l'Université de Man, il s'est ouvert à Le Sursaut.

Monsieur le Ministre, peut-on savoir l'objet de votre visite du jour à Man ?
Je suis arrivé ce matin (Ndlr : 23 septembre) avec la délégation du Premier ministre pour voir de très près les nombreux chantiers ouverts dans cette région de l'Ouest. Le chef du gouvernement a d'abord visité le chantier de l'Université de Man et l'on a constaté que les travaux avancent bien. Nous sommes maintenant sûrs que la rentrée universitaire se fera ici effectivement en 2016. Ce sera avec 500 étudiants pour commencer, et le reste viendra progressivement. Ensuite le Premier ministre a visité le Lycée professionnel de Man. A ce niveau également, en tant qu'ancien ministre de l'Enseignement technique, j'ai suivi de près plusieurs sujets concernant ce lycée. Vous avez vu aussi que la pose symbolique de la première pierre du chantier très avancé de l'institution de prévoyance sociale-Cgrae a été faite par notre hôte de marque. Voilà autant de sujets qui nous ont conduits ce matin à Man sans compter bien sûr le fait que je suis à pied d'?uvre ici pour la réélection prochaine du candidat Alassane Ouattara à l'élection d'octobre. Et je dois dire que je suis très fier et satisfait de ces nombreux chantiers ouverts dans notre région. Avec le Président Ouattara, Man ira de mieux en mieux.

Pensez-vous pouvoir tenir dans le délai?
Je fais remarquer avant tout que le petit retard pris au niveau de l'université était dû à une contrainte de temps. Voyez-vous, le nombre de chantiers ouverts sur le plan national est immense. Autant de chantiers ouverts en même temps au niveau de l'électrification, des hôpitaux, des écoles, des universités, des routes et des ponts, c'est inimaginable ! Toutes les universités de notre pays ont d'abord été réhabilitées: celle de Cocody appelée Houphouët-Boigny, Abobo-Adjamé, Bouaké, Korhogo, Daloa, etc. C'est énorme ! Il fallait aussi purger les droits coutumiers de Kassiapleu afin que les travaux de l'Université de Man démarrent effectivement. Tout cela est fait et nous sommes fiers de ce vaste chantier.

Etes-vous optimiste quant aux problèmes que rencontre le lycée professionnel ?
Ah oui ! Le problème des 4 ha à récupérer par ce lycée d'excellence sera réglé. Le gouvernement en est conscient et officiellement informé maintenant. Donc tout sera mis en ?uvre pour sa résolution. Maintenant, le problème des eaux usées est important. Et il faut le traiter avec diligence de même que la question de l'internat qui a été décoiffé par un grand vent. Le ministre de l'Enseignement supérieur en est également conscient, tout comme le Premier ministre. Tout doit être mis en ?uvre pour que ce lycée redevienne le temple du savoir qu'il a toujours été. Car les étudiants de cet établissement font preuve d'ingéniosité. Savez-vous qu'ils savent créer des feux rouges, des enseignes lumineuses, et même des ascenseurs maintenant? Avec le Président Alassane Ouattara, ils feront encore plus et la créativité sera valorisée. C'est sûr !

Votre stratégie pour faire réélire le candidat du Rhdp dans l'Ouest ?
Elle est toute simple et nous travaillons sous la supervision des directeurs nationaux de campagne. Etant l'un des directeurs centraux de campagne chargé de la société civile, nous sommes impliqués dans ces campagnes autant que de nombreux valeureux cadres de notre pays. Nous privilégions une campagne de proximité et des messages clairs sur le bilan de notre candidat. J'ai la chance d'être son proche collaborateur. Je sais à quel point le Président Alassane Ouattara a la volonté et une vision futuriste très élevée pour la Côte d'Ivoire. Parmi ses adversaires, je ne vois pas qui est capable de faire comme lui, a fortiori le dépasser. Sous le Président Laurent Gbagbo, j'avais demandé 25 km de bitume pour la ville de Man, il avait promis de réaliser 15 km. Mais au final, point de bitume. Avec le Président Alassane Ouattara, j'ai demandé 15 km, il a déjà réalisé 3 km et en début octobre plusieurs km seront concrétisés. La différence entre Ouattara et Gbagbo est très grande ! Avec Ouattara, nous reprendrons l'émergence stoppée en 1990. La Côte d'Ivoire reprend sa croissance, et elle figure aujourd'hui parmi les 10 pays classés meilleurs pays réformateurs dans le monde.

B. L, à Man

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