mardi 29 septembre 2015 par Jeune Afrique

Malgré les gages de bonne foi, le processus de désarmement a été brutalement remis en cause hier 27 septembre par le général Diendéré, qui a fait savoir à ses éléments que le RSP ne saurait être dissous par la Transition et qu'il valait mieux résister , a déclaré le gouvernement de transition, lundi 28 septembre, dans un communiqué.

Celui-ci estime qu'une poignée d'éléments putschistes, instrumentalisés par le général Diendéré, appuyé désormais par le général Djibrill Bassolé organise la résistance au désarmement et parle de prise d'otages . Plus invraisemblable, le document ajoute que le gouvernement a connaissance de la mobilisation de forces étrangères et de groupes djihadistes qu'ils ont appelé à leur secours dans la réalisation de leur funeste dessein .

Des accusations évidemment rejetées en bloc par Djibrill Bassolé, ancien chef de la diplomatie burkinabè, et par Gilbert Diendéré. L'ancien chef des putschistes a assuré lundi 28 septembre dans la soirée qu'il jouait en réalité le rôle de médiateur entre les hommes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et les autorités de la transition. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023